Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de reproduire une lettre qu’un usager de la ligne C du RER vient de m'adresser.

Bien qu’il ait souhaité me faire part de sa colère (légitime !) de manière anonyme, je souhaitais l’assurer, comme tous les usagers concernés, de tout l’intérêt que je porte à sa démarche et à ses préoccupations.

Par ses arguments, cet habitant illustre le ras-le-bol de celles et ceux qui empruntent cette ligne quotidiennement. Ces dysfonctionnements et l'absence d'informations sont insupportables. C’est une situation sur laquelle je n’ai de cesse d’appeler l’attention de la direction de la SNCF, du ministère de tutelle et Île-de-France Mobilités (ex STIF), notamment concernant les conséquences des travaux - certes nécessaires - qui sont réalisés et qui se poursuivront jusqu’en 2025. Je ne manquerai d’ailleurs pas de les saisir sur ce témoignage.

Car à cela s’ajoutent aussi, entre autres, les contraintes de plus en plus nombreuses imposées aux usagers de la route (interdiction de circuler, hausse des prix des carburants et des péages, axes routiers comme la RN 20 saturés par les poids-lourds, explosion du nombre de radars,...), alors qu’ils n’ont souvent pas d’autres choix que d’utiliser leur véhicule, et le projet de service annuel 2019 pour le RER D - tout aussi déficiente - qui aura pour effet de reporter des usagers de la ligne D vers la C...

Voilà le quotidien des Franciliens que d’aucuns semblent ignorer.

Les habitants de la Grande Couronne ne sont pas des Franciliens de seconde zone. Il est temps que les autorités compétentes s’occupent enfin d’eux et cessent de les pénaliser !   

 

RERC : témoignage d'un usager en colère


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