Pour les salariés du groupe de chimie fine ISOCHEM, dont le siège se situe à Vert-le-Petit, c’est une semaine décisive.

En effet, les repreneurs de la société, qui a été placée en redressement judiciaire, avaient jusqu’au 18 septembre pour se faire connaître.

Sollicité par votre député en juillet dernier, le ministre de l’Economie a assuré de sa plus grande vigilance pour préserver l’emploi et l’activité de ce secteur.

« Il s’agit en effet de l’avenir de près de 300 salariés, dont une centaine à Vert-le-Petit et autant à Pithiviers. Il faut non seulement que tout soit mis en œuvre pour garantir leur avenir mais aussi ne pas laisser disparaître un savoir-faire exceptionnel dans ce domaine.

« Ancienne filiale de la Société nationale des poudres et des explosifs (SNPE), Isochem a été cédée en 2010 au holding industriel allemand Aurelius AG. Après plusieurs cessions de filiales à l’étranger et suppressions d’emplois, cette société venait d’atteindre l’équilibre financier l’an dernier, avec un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros…

« Comme je l’ai rappelé à Monsieur le ministre, Isochem a fait valoir ses droits au Crédit d’Impôt Recherche entre 2011 et 2016 pour un montant total de 3,4 millions d’euros, soit un montant correspondant à 26 % des frais de Recherche et Développement éligibles. Il est donc du devoir de l’État de veiller à ce que le groupe Aurelis prenne et assume toutes ses responsabilités. »

Particulièrement attentif au devenir des salariés, Franck MARLIN a de nouveau sollicité un entretien auprès du ministre.

À suivre…


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