Dans la nuit du 9 au 10 juin, des intempéries orageuses et les chutes de grêle d’une rare violence se sont abattues sur des villes du département.

Face aux immenses dégâts qui ont touché les particuliers, le monde agricole, les artisans et les entreprises, ainsi que les installations de l’aérodrome de Cerny, c’est un véritable élan de solidarité qui s’est immédiatement formé.

Mais deux semaines plus tard, force est de constater l’absence de réaction du Conseil général de l’Essonne, comme l’a d’ailleurs souligné le Préfet de l’Essonne lors de sa visite à Cerny le 18 juin.

Dans la nuit du 9 au 10 juin, des intempéries orageuses et les chutes de grêles d’une rare violence se sont abattues sur des villes du département.

Face aux immenses dégâts qui ont touché les particuliers, le monde agricole, les artisans et les entreprises, ainsi que les installations de l’aérodrome de Cerny, c’est un véritable élan de solidarité qui s’est immédiatement formé.

Mais deux semaines plus tard, force est de constater l’absence de réaction du Conseil général de l’Essonne, comme l’a d’ailleurs souligné le Préfet de l’Essonne lors de sa visite à Cerny le 18 juin. Le Député-Maire d’Étampes s’en est ouvert à Jérôme Guedj au travers d’une lettre dans laquelle il déplore l’attitude du Conseil général.

« Depuis la nuit du 9 au 10 juin, tout le monde, ou presque, s’est mobilisé pour venir en aide aux personnes et aux entreprises sinistrées. » explique Franck MARLIN.

« Tout d’abord, bien sûr, la sécurité civile avec une action immédiate et extrêmement efficace des sapeurs-pompiers de l’Essonne qui se sont rendus dans les communes impactées. Les élus locaux ont passé également leurs journées et leurs nuits sur le terrain. Les collectivités locales, comme les chambres consulaires (C.C.I., Chambre des Métiers, Chambre d’Agriculture,…) ont mis tous leurs moyens au service de la population.

« Elles ont joué le jeu de la solidarité, avec la mise en place d’une cellule juridique gratuite à destination des particuliers, des artisans et des entreprises par la Communauté de communes de l’Etampois pour des villes situées hors de son territoire afin d’aider, la création d’un fonds de soutien par la Communauté de Communes du Val d’Essonne,… Il a été également convenu de consacrer prioritairement les prochains fonds issus de la réserve parlementaire à la rénovation ou la reconstruction de bâtiments communaux car les dégâts sont colossaux, comme à Cerny. Enfin, nous avons fait appel au mécénat, et Monsieur Serge DASSAULT a été le premier à s’engager personnellement.

« Tout cela a été mis en place à l’issue de réunions que nous avions organisées sur le terrain, une journée seulement après les intempéries, et faisant suite aux rencontres que nous avons eu avec des habitants, des associations, entreprises, des exploitants agricoles qui ont parfois tout perdu. Encore maintenant, nous sommes restons mobilisés à leurs côtés.

« C’est donc un véritable élan de solidarité qui s’est formé, sauf pour une collectivité, et pas des moindres : le Conseil général de l’Essonne.

« Il est vrai qu’à cette période, le Président du Département était plus préoccupé par un partenariat avec une ville de Chine. Que cela soit bon pour l’emploi, je peux l’entendre et je ne le remets pas en cause. Mais de là à ignorer la détresse des Essonniens et les répercussions sur l’économie locale, avec des entreprises et des exploitants agricoles qui ont tout perdu, ça c’est incompréhensible.

« Il faut croire que la solidarité nationale tant prônée par le gouvernement et le Département a ses limites.  Les Français attendent, à juste raison, que l’on s’occupe d’eux et que des réponses concrètes soient apportées à leurs préoccupations. Ils l’ont exprimé à plusieurs reprises récemment. Dans ces moments difficiles, comme ces intempéries, il faut savoir se mobiliser et fédérer toutes les bonnes énergies. Certains ont fait le choix de conjuguer leurs efforts, au service des habitants. Pas le Conseil général. Pour son Président, la solidarité est ailleurs, à plusieurs milliers de kilomètres de l’Essonne…»


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