Conférence de presse à Etampes - 20 novembre 2012 Près de 90 élus locaux, départementaux et régionaux, de tous horizons, et représentants d’associations de protection de l’environnement ainsi que du monde agricole, se sont réunis le 20 novembre dernier en Mairie d’Étampes, à l’initiative de votre député et du président de l’Union des Maire de l’Essonne.

S’inscrivant dans la continuité des combats qu’ils mènent depuis longtemps ensemble contre des projets qui menacent notre territoire et le cadre de vie de ses habitants, cette rencontre placée sous le signe de la défense de l’intérêt général a rappelé la force de leur mobilisation et de leur détermination à agir ensemble, au-delà de toutes les sensibilités.

Conférence de presse à Etampes - 20 novembre 2012 Près de 90 élus locaux, départementaux et régionaux, de tous horizons, et représentants d’associations de protection de l’environnement ainsi que du monde agricole, se sont réunis le 20 novembre dernier en Mairie d’Étampes, à l’initiative de votre député et du président de l’Union des Maire de l’Essonne.

S’inscrivant dans la continuité des combats qu’ils mènent depuis longtemps ensemble contre des projets qui menacent notre territoire et le cadre de vie de ses habitants, cette rencontre placée sous le signe de la défense de l’intérêt général a rappelé la force de leur mobilisation et de leur détermination à agir ensemble, au-delà de toutes les sensibilités.

Il a ainsi été fait l’historique des actions menées et annoncé celles à venir sur des dossiers majeurs, tels que l’extension des quais de chargement d’hydrocarbures à Cerny, par Madame Marie-Claire CHAMBARET, Maire de Cerny et Présidente de DEPHY 191, la construction d’un centre d’enfouissement de déchets à Saint-Escobille, par Madame Marie-Josèphe MAZURE, Maire de Mérobert et Présidente de l’ADSE.

Il a été également fait état du projet gouvernemental visant à faciliter l’implantation d’éoliennes, avec comme conséquence un développement anarchique des mats sans se soucier de leurs répercussions sur l’environnement et les riverains, l’éventualité d’exploitation des gaz de schiste désormais écartée et des recours qui viennent d’être déposés contre les nouveaux arrêtés ministériels relatifs à la modification des couloirs aériens qui contiennent en leur sein des dispositions permettant, à brève échéance, de presque doubler le nombre d’avions.

Enfin, une large partie de cette réunion a été consacrée au projet de Schéma Directeur de la Région Île-de-France qui, au-delà des contraintes nouvelles qui pèseront sur les communes, ne prévoit finalement rien d’autre pour le centre et le sud Essonne qu’une ligne grande vitesse (LGV POCL) dont le tracé est désormais clairement matérialisé (voir la carte).

Or, ainsi que l’ont souligné de nombreux participants, les besoins des habitants de notre région sont croissants et le seront d’autant plus compte tenu du développement urbain et démographique imposé au travers du SDRIF.

À ce titre, la problématique du transport, qu’il soit ferroviaire ou routier (RN 20, Autoroute A10 gratuite, poids-lourds…), a été unanimement mise en avant.

La colère s’est d’ailleurs cristallisée sur le projet de LGV.
 
Comment accepter un tel projet, estimé à 13 milliards d’euros, au regard de la vétusté des lignes RER C et D, ainsi que du manque cruel de desserte, notamment TER, en raison du refus obstiné du STIF de les financer ?

Comment accepter ses répercussions sur la production agricole et la consommation d’espaces cultivables, qui composent la moitié de notre département en surface, alors que le futur SDRIF va en impliquer la disparition de 1340 hectares chaque année en Essonne ?

Comment l’accepter enfin alors que son utilité n’est pas démontrée et qu’il va à l’encontre même des usagers qui réclament déjà depuis trop longtemps une amélioration de l’offre de transports ?

Mais il est vrai que les paradoxes sont nombreux avec la Région !

À titre d’exemple, ainsi que l’a souligné Marie-Claude GIRARDEAU, Conseillère régionale, la Région refuse de construire un nouveau lycée dans le Sud Essonne pour des raisons démographiques alors que le nouveau schéma indique au contraire une augmentation conséquente de la population.   

C’est en raison de ces contradictions et face à des projets imposés sans concertation qu’il est fondamental de faire entendre la voix du centre et du sud Essonne.

Les communes, leurs intercommunalités et les associations ne veulent pas être mises au banc de cet aménagement du territoire et des consultations. En effet, ainsi que cela a été indiqué au cours de la réunion par des élus et des représentants associatifs : de petites communes comme des associations se voient désormais refuser de participer à des réunions !

Elles veulent, aux côtés des habitants, être force de propositions.

Réclamant une vision d’ensemble et refusant la confrontation entre territoires ou, pire encore, le transfert de nuisances, quelles qu’elles soient, l’ensemble des participants s’est clairement prononcé pour appeler à la mobilisation.

Considérant qu’ils ont tous intérêt à agir et à travailler ensemble afin d’informer les habitants des combats menés, élus et représentants associatifs et du monde agricole souhaitent anticiper l’avenir et l’enquête publique qui va s’ouvrir en mars prochain sur le projet de SDRIF.

Les mois qui s’annoncent seront donc décisifs !

 

 


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