Nombre d’habitants et d’élus locaux sont, comme votre député, extrêmement inquiets des conséquences du projet de création de la ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon (LGV POCL) en matière d’environnement. De vives craintes et même une opposition que Franck MARLIN a déjà exprimées auprès du gouvernement, des présidents de la Commission nationale et de la Commission particulière du Débat Public (CNDP et CPDP), du président de RFF et du directeur du projet POCL qu’il a reçu.

« Outre son coût exorbitant, ni la nécessité ni la rentabilité de cette nouvelle ligne n’ont été démontrées à ce jour.

« En effet, son impact en Essonne, quel que soit le faisceau retenu – à l’Est ou à l’Ouest de la ligne Paris-Orléans existante, sera immense tant sur l’environnement, et plus encore dans des secteurs pourtant protégés, comme le Parc Naturel Régional du Gâtinais français ou la Vallée de la Chalouette et de la Louette par exemple, qu’en termes de consommation d’espaces agricoles.

« En tant que tel, ce projet n’est pas donc acceptable et je continuerai à le combattre. En revanche, je suis pour l’utilisation partielle de lignes existantes qui relient Paris à Orléans. C’est ce que nous avons demandé et une étude complémentaire démontre d’ailleurs que cela est tout à fait possible. Mieux encore, cette variante permettrait de ne traverser aucune zone environnementale sensible et d’être une source importante d’économie, évaluée entre 200 et 400 millions d’euros, pour un temps de trajet qui au final ne serait rallongé que d’une dizaine de minutes ! ».

« Mais au-delà ce ce projet, des couloirs aériens,... les dossiers qui menacent le Sud-Essonne et notre cadre de vie ne s’arrêtent malheureusement pas là. Il faut vraiment être sur tous les fronts ! »

Fidèle à son engagement et aux actions qu’il a déjà menées avec les associations de défense de l’environnement et les élus locaux, il reste également déterminé pour lutter contre les projets d’extension des quais de chargement d’hydrocarbures de la SFDM à Cerny, avec plus de 400 camions citernes qui transiteraient sur la RD 191 totalement inadaptée à ce type de trafic et dangereux pour les populations et notamment les plus jeunes avec la proximité des écoles avec la route départementale, et celui de la création d’un Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU) à Saint-Escobille, tout en restant force de proposition.

Il entend étagement poursuivre son combat aux côtés de l’association ADSE et des élus pour la protection de la nappe phréatique de Beauce.

D’ailleurs, sur l’ensemble de ces dossiers, Franck MARLIN a la ferme intention de saisir très officiellement le gouvernement à l’Assemblée nationale, notamment par le biais de questions écrites, ainsi que dans le cadre de la Commission du développement durable qu’il a choisi d’intégrer pour défendre le cadre et la qualité de vie des habitants.


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.