De taxes en taxes soi-disant au nom de l’écologie responsable et solidaire, décidées par le Président de la République et son gouvernement, les Françaises et les Français, très majoritairement, ont exprimé leur ras-le-bol.

Aujourd’hui ce sont les agriculteurs qui dénoncent l’acharnement dont la profession est la cible par des décisions arbitraires qui vont impacter gravement leur activité, plus particulièrement les producteurs de grande culture soumis à des contraintes financières imposées par le projet de loi de finances 2019 voté par la majorité parlementaire présidentielle. 

Ce sont plus de 100 millions d’euros de taxes supplémentaires levées contre les agriculteurs, assujettis à la redevance pour pollutions diffuses (RPD) sur les produits phytosanitaires.

C’est au lendemain d’un week-end mouvementé et rythmé par les revendications des « gilets jaunes » qu’il nous revient de faire le constat suivant : le pouvoir d’achat des français s’effondre. Et pour cause, l’augmentation constante de la fiscalité des ménages couplée à celle du prix des carburants entame leur capacité d’épargne et leur confiance.

Cette mobilisation est un véritable succès, tant par le nombre de personnes présentes sur les routes que par la diversité des territoires concernés. Ces contestations sont universelles et touchent une France péri-urbaine, rurale, emprunte d’un sentiment d’abandon qui exprime son ras-le-bol général.

Ce sont, encore une fois, les classes moyennes qui sont frappées par l’injustice des politiques gouvernementales qui creusent les inégalités non seulement entre les territoires mais également entre les citoyens. Ces mêmes citoyens qui n’ont d’autre choix que d’emprunter leurs véhicules pour leurs déplacements quotidiens, notamment vers leur lieu de travail et qui accusent la hausse des prix à la pompe concomitante avec celle des taxes sur les carburants.

Ce qui s’est déroulé dans de nombreuses villes en France, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, est aussi choquant qu’inacceptable.

J’étais aux côtés des forces de l’ordre, de la police nationale et de la police municipale d’Étampes, qui se sont engagées pour la sécurité des personnes et des biens. Elles ont accompli leur mission dans des conditions extrêmement difficiles, voire dangereuses, tout comme les sapeurs-pompiers et les agents communaux, et je tiens à leur rendre hommage.

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