Ce qui s’est déroulé dans de nombreuses villes en France, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, est aussi choquant qu’inacceptable.

J’étais aux côtés des forces de l’ordre, de la police nationale et de la police municipale d’Étampes, qui se sont engagées pour la sécurité des personnes et des biens. Elles ont accompli leur mission dans des conditions extrêmement difficiles, voire dangereuses, tout comme les sapeurs-pompiers et les agents communaux, et je tiens à leur rendre hommage.

Je pense naturellement à toutes celles et tous ceux dont les véhicules ont été endommagés ou incendiés, et qui ont perdu à la fois leur moyen de transport et de travail. Ils doivent pouvoir bénéficier d’une prise en charge, par le biais d’une aide pour les frais de franchise de leur assurance, un dispositif que j’ai mis en place il y a plusieurs années afin d’accompagner les habitants de bonne foi dont les véhicules ont été vandalisés ou détruits.

Je tiens également à saluer la présence de Madame la Procureure et du Directeur des services de la police nationale de l’Essonne qui, en pleine nuit, étaient avec les forces de l’ordre et qui nous ont assuré de leur soutien. Je suis certain que les sanctions à l’endroit des six voyous interpellés, qui ont pillé et dégradé des biens privés et publics, seront durement sanctionnés.

Depuis trop longtemps, le sentiment d’impunité règne. Certaines idéologies politiciennes portées par la Gauche, mais également par des représentants de la Droite plus préoccupés à trouver des circonstances atténuantes à cette soi-disant « jeunesse désœuvrée », le renforcent.

Cela fait plus de 20 ans qu’à l’Assemblée nationale ou sur le terrain, je demande la réforme totale de l’ordonnance de 1945. De l’abaissement de la responsabilité pénale des mineurs, de la responsabilisation par des sanctions financières des parents inconscients dont les enfants perturbent à l’école, dans la rue, les honnêtes citoyens et piétinent les fondements de notre République.

Je souhaite aussi rendre hommage à tous ces élus locaux qui s’engagent pour la chose publique, avec détermination, toujours aux côtés des forces de l’ordre, dans les quartiers, dans nos villes et nos villages. Ils sont toujours en première ligne. Ils sont un lien essentiel, et même plus en pareilles circonstances, avec leurs administrés. Ce sont les premiers boucliers de notre démocratie.

Que ceux, au plus haut niveau de l’État, qui nous considèrent comme quasiment inutiles, viennent se rendre compte par eux-mêmes du travail exceptionnel qui est fait sur le terrain !


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