À l’heure où tous les yeux sont braqués sur la limitation de vitesse à 80 km/h qui cristallise le mécontentement des automobilistes, il demeure parmi les causes de mortalité sur nos routes une grande oubliée des politiques publiques qu’est l’état de celles-ci. 

« J’ai toujours dénoncé le défaut d’entretien persistant du réseau routier et plus encore en tant que Député d’un territoire rural. Cette cause n’est pas nouvelle et j’avais d’ailleurs interpellé, sous l’ancien gouvernement Monsieur Bernard CAZENEUVE, alors Ministre de l’Intérieur pour appeler à ce que des mesures soient prises pour que ces routes restent praticables. » 

 « Mais les politiques publiques ont toujours remis à plus tard les investissements qui s’avèrent pourtant nécessaires, creusant ainsi un peu plus le sous-investissement chronique et augmentant d’autant le cout financier futur pour la réhabilitation de ces infrastructures. »

« C’est pourquoi, fidèle à mes engagements et au constat que je partage pleinement avec associations d’automobilistes et usagers du réseau ; j’ai saisi en ce sens Monsieur Gérard COLLOMB dès sa prise de fonction afin de le sensibiliser à une réalité depuis trop longtemps restée sans réponse de nos dirigeants. »

 

Pour lutter contre la mortalité sur les routes il faut un réseau routier exemplaire

 

L’audit commandé par la Direction des infrastructures de transport du ministère dépeint une situation alarmante et préconise des investissements constants d’un montant d’un milliard d’euros par an jusqu’en 2037 pour que les routes demeurent praticables.

« Il en va de notre responsabilité d’élus et de dirigeants de mesurer l’importance de ce que des années de sous-investissement en la matière ont occasionné. » 

«  C’est pourquoi, je propose de flécher 100% des recettes perçues par l’exploitation des radars à l’entretien des routes et de donner les moyens de cette nécessité aux collectivités qui en sont les responsables. » 

« Il faut une réelle politique de sécurité routière qui passe par la prise en considération des réels facteurs de dangerosité dont le défaut d’entretien des routes. L’Etat ne peut continuer à ponctionner les usagers de la route pour financer les ambitions d’autres politiques. »

 


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