Les travaux de rénovation de l’autoroute A6 au Sud d’Evry, du Coudray-Montceaux jusqu’à la Seine-et-Marne, arrivent à leur terme, après trois années au cours desquelles les usagers ont dû faire preuve de patience.

Mais cette gêne temporaire ne fait oublier ni l’état désastreux de cette portion d’autoroute avant les travaux (le revêtement, des dalles de béton, datait du début des années soixante) ni le combat qu’il aura fallu mener, pendant de nombreuses années, pour parvenir à la réalisation de cette rénovation.

« Pour les usagers de la route, et plus encore pour les motards, ce tronçon était devenu très dangereux, le revêtement devenant extrêmement glissant par temps humide. C’était aussi un calvaire pour les riverains de l’autoroute, car ces dalles généraient d’importantes nuisances sonores. La rénovation de ces 16 kilomètres était une impérieuse nécessité, mais il a fallu batailler ferme pour en obtenir le financement » se souvient Franck MARLIN.

En effet, cette opération, d’un coût total de 52 millions d’euros, a été entièrement prise en charge par l’Etat. Ce qui n’avait pas été le cas pour la portion d’autoroute au Nord d’Evry, il y a quelques années...

En 2006, la Région Ile-de-France et du Conseil général d’alors ont refusé
de cofinancer les travaux, contrairement à ceux réalisés au Nord d’Evry

« Pour le Nord d’Evry et de l’Essonne, les travaux avaient été cofinancés par l’Etat, et le Conseil régional Île-de-France ainsi que le Conseil départemental dont les majorités d’alors étaient toutes deux socialistes. Or ces deux collectivités ont refusé catégoriquement, en 2006, de participer au financement des travaux au Sud d’Evry. Il faut dire qu’à l’époque ces élus estimaient que l’Essonne s’arrêtait à la ville de Monsieur VALLS et que le Centre et le Sud-Essonne n’étaient pas intéressants pour eux…

« Avec François GROS, Maire du Coudray-Montceaux, mobilisé sur ce dossier depuis la première heure, nous avions tout tenté pour que ces deux collectivités reviennent sur leur position, en vain.

« Toutefois, les ministres des transports successifs que nous avions sollicités, Gilles de ROBIEN, Dominique PERBEN puis Dominique BUSSEREAU, nous avaient assurés de l’engagement de l’Etat dans ce projet. De notre côté, nous demandions à ce que l’Etat finance intégralement ces travaux. »

Et c’est en 2008, grâce au front commun entre les élus locaux des villes riveraines de l’A6  et l’association ACDBA, que le classement "prioritaire" de la portion entre Lisses et Le Coudray-Montceaux a été obtenu, avec à la clé la prise en charge par l’Etat des études, à hauteur d’un million d’euros. Une première étape.

Le financement intégral par l’Etat obtenu en 2011

« À force d’actions, Thierry MARIANI, alors Secrétaire d’Etat en charge des transports sous la présidence de Nicolas SARKOZY, m’avait reçu en mai 2001.

« Lors de cet entretien, il m’a fait part sa volonté et celle du gouvernement de François FILLON concernant le financement intégral de cette opération par l’Etat. Son engagement à nos côtés a été exemplaire, et je l’en remercie de nouveau.

« Dommage qu’il en ait été autrement pour les majorités socialistes de la Région Île-de-France et du Département qui, en 2006, ont méprisé les habitants Sud-Essonne, en leur refusant ce quelles avaient octroyé à ceux du Nord.

« Quoi qu’il en soit, le plus important, c’est que les usagers bénéficient désormais d’une autoroute plus sûre, moins accidentogène,  et que les riverains voient leur cadre et leur qualité de vie améliorée. C’était notre engagement, et nous l’avons tenu ! 

« L’aboutissement de cette opération tant attendue est réellement une réussite. C’est un exemple de ce qu’il est possible de faire ensemble, unis autour d’un projet où seul l’intérêt général compte. »


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