Depuis 1991, Franck MARLIN et les élus locaux du Sud-Essonne ont alerté à de très nombreuses reprises les majorités successives du Conseil Régional Île-de-France, ainsi que les services du Rectorat et de la direction départementale de l’Education nationale, sur la saturation des capacités d’accueil des lycées Geoffroy Saint-Hilaire d’Étampes et Marie Laurencin de Mennecy, résultant de la hausse démographique continue observée dans le sud du département.

Ainsi, les élus réclament depuis plus de 20 ans la construction d’un troisième lycée polyvalent dans ce secteur géographique ou bien une réelle extension du lycée professionnel Alexandre Denis de Cerny pour désengorger les deux établissements existants.

Après que de nombreuses actions pour cette dernière option aient été engagées, un projet de construction prévu à La Ferté-Alais a dû être réétudié fin 2004, suite au refus exprimé à l’époque par le Conseil municipal de cette commune.

En mars 2005, les Maires des cantons de Milly-la-Forêt et d’Etampes se sont réunis afin de proposer au Conseil régional d’Île-de-France de nouveaux terrains, pouvant même être cédés à titre gracieux, pour accueillir cet établissement sur Maisse, Milly-la-Forêt ou d’Huison-Longueville

Quatre mois plus tard, ce dernier site était retenu par les services régionaux et la construction d’un lycée polyvalent y était actée. Or, en 2006, la Région a annoncé qu’il serait finalement procédé à l’extension du lycée Alexandre Denis afin d’y intégrer des filières d’enseignement régional.

En 2008, Madame GOUREVITCH, alors vice-présidente du Conseil régional Île-de-France, s’était dite néanmoins favorable à une étude portant sur la création d’un nouveau lycée dans la mesure où les prévisions d’effectifs en démontreraient la nécessité, les élus locaux ayant toutefois indiqué que ces dernières étaient bien en-deçà de la réalité, au regard de l’urbanisation de ce territoire. Un engagement resté sans suite.

« Cette situation, qui détériore les conditions de travail des enseignants et donc la qualité de l’encadrement pédagogique ainsi que l’apprentissage des élèves, ne peut être tolérée plus longtemps. Les enseignants et les parents d’élèves m’interpellent ainsi très régulièrement sur l’impact désastreux de classes aux effectifs de plus en plus surchargés » explique le Député-Maire d’Étampes.

 « En outre, j’ai été sollicité par plusieurs enfants domiciliés à Etampes, dont certains issus de l’enseignement privé, qui se sont vus refuser dans un premier temps leur inscription au sein du lycée de la commune, faute de places disponibles. Comment préparer sereinement dans ce climat d’incertitude une échéance aussi fondamentale pour la réussite des élèves que l’entrée en seconde ? 

« Alors que Madame la Ministre ne cesse de valoriser les mérites de l’Ecole de la République, je l’invite par conséquent à constater sur le terrain la contradiction totale entre sa posture médiatique et la manière dont est considérée la communauté éducative par ses amis socialistes de la majorité régionale.

« La réorganisation des zones de dessertes des établissements, effectif depuis la rentrée 2014 et décidée dans la précipitation, ne constitue qu’un palliatif au déficit persistant de locaux disponibles. Elle entraîne des bouleversements majeurs, notamment un allongement du temps de trajet des élèves, dans l’organisation de la vie quotidienne des familles résidant à Boutigny-sur-Essonne, Courances, Milly-la-Forêt, Moigny-sur-Ecole ou Oncy-sur-Ecole, dont les enfants sont maintenant scolarisés à Mennecy. Il en va de même pour les élèves habitant Angerville, Pussay et Congerville-Thionville, désormais affectés au lycée Alfred Kastler de Dourdan.

Restructuration du lycée de Cerny à l’horizon 2020 :
un exemple de l’incompétence de la majorité de gauche du Conseil régional !

« Je suis également alarmé par la date d’achèvement annoncé des travaux engagés dans le cadre de la restructuration du lycée Alexandre Denis de Cerny, qui doit accueillir des élèves de filières générales pour soulager les autres établissements du Sud-Essonne. Programmée à l’horizon 2020, cette échéance est beaucoup trop éloignée compte-tenu de l’augmentation continue des effectifs dans notre territoire. Cela signifie que les classes seront surchargées encore pendant longtemps, beaucoup trop longtemps !

« Ce dossier illustre de manière éloquente l’incurie et la négligence de la majorité régionale de gauche, dont le bilan en la matière est accablant, aucun département francilien n’en étant épargnée.

« Valérie Pécresse a parfaitement raison de dénoncer cette situation. Les élèves des territoires ruraux ont aussi besoin de lycées et d’apprendre dans des conditions décentes ! »

« La construction d’un troisième lycée polyvalent dans le Sud-Essonne constitue donc plus que jamais une impérieuse nécessité. Je me bats depuis vingt-cinq ans aux côtés des élus locaux, de la communauté éducative et des familles afin que ce cri d’alarme soit enfin entendu. Nous avons aujourd’hui dépassé le cap de l’urgence ! »


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.