La semaine dernière, Franck MARLIN était déjà intervenu auprès de la Ministre de l'Education nationale et du Recteur de l’Académie de Versailles, pour soutenir les professeurs et les élèves en grève au lycée professionnel Alexandre Denis de Cerny.

En effet, cet établissement s’est vu diminuer considérablement sa dotation horaire globale (DHG), pour l’année 2015 – 2016 : moins 77 heures d’enseignement par semaine.

Les effets de cette décision, si était maintenue, seraient catastrophiques : l’intégralité des enseignements ne pourrait plus être assurée et quatre postes seraient même supprimés.

Par ailleurs, alors que les élèves de ce lycée nécessitent un encadrement important, les projets culturels et linguistiques, comme la classe européenne, seraient supprimés et tous les cours de langue vivante devront être dispensés en classe entière. En outre, les effectifs atteindraient 30 élèves par classe, considérant que les moyens matériels dont bénéficient cet établissement, tels que les tables techniques dans les laboratoires, sont insuffisants pour accueillir un tel nombre de jeunes.

« Sacrifier ainsi ces heures dédiées à l’expression, écrite comme orale, en français comme en anglais ou en espagnol, serait en totale contradiction avec l’objectif fixé par le gouvernement concernant la maîtrise du français, ou avec la nécessité de renforcer l’apprentissage de l’anglais à l’heure où la France occupe le dernier rang des 21 pays européens testés sur leurs connaissances de cette langue, selon la dernière étude publiée en octobre par Education First » a notamment expliqué votre député.

Mais le lycée de Cerny n’est pas le seul touché par cette réduction de moyens.

Ainsi, au lycée Geoffroy Saint-Hilaire d’Étampes, qui bénéficiait d’un taux Heures par Elèves de 1,53 en 2012, verrait ce taux réduit à 1,42 pour la rentrée 2015, avec 233 heures de moins par rapport à 2012.

Cette diminution des moyens alloués conduirait à des effectifs de 35 élèves par classe et entrainerait une suppression des modules de soutien en mathématiques, physique-chimie et SVT ainsi que du dispositif d’accompagnement mis en place afin de favoriser l’intégration des élèves de Baccalauréat professionnel en BTS.

« Ces dispositifs sont pourtant d’une extrême importance et utilité pour la réussite des élèves. Ils participent à l’égalité des chances et à lutter contre le décrochage scolaire » a souligné Franck MARLIN. Refusant cette baisse de la DHG et soutenant les démarches des parents d’élèves et des équipes pédagogiques, Franck MARLIN a donc également sollicité la Ministre et le Recteur, en leur demandant  d’attribuer au lycée Geoffroy Saint-Hilaire « les moyens horaires lui permettant d’assurer pleinement sa mission d’accompagnement des élèves ».

 

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