C’est à l'occasion de la présentation du bilan de l'accidentalité routière du premier semestre 2013, ce jeudi 11 juillet, que le ministre de l’intérieur a indiqué vouloir engager une réflexion visant à durcir les dispositifs existants en matière de sécurité routière.

Censé être le fruit d’une vaste concertation, le résultat de cette réflexion est pourtant déjà annoncé par Manuel Valls : les limitations de vitesse sur les routes et autoroutes seront abaissées, les « zones 30 » seront étendues en agglomération, et les petits excès de vitesse inférieurs à 10 km/h seront plus sévèrement sanctionnés.

Pour votre député : « Avec Manuel Valls, fidèle en cela à la politique gouvernementale en matière d’impôts et de taxes, c’est toujours plus de pression sur les épaules des Français ! »

« Décidemment, avec ce gouvernement, chaque jour annonce son lot de mauvaises nouvelles ! » poursuit Franck MARLIN.

Une politique de sécurité routière par le petit bout de la lorgnette !

« Cela en devient ridicule ! Alors qu’il est clairement établi que l’alcool et la somnolence sont désormais, et de loin, les principales causes de mortalité sur les routes, on continue cette politique de harcèlement des automobilistes et des motards. Il n’y a aucun discernement, on tape tous azimuts et surtout au porte-monnaie, car chacun sait que la priorité aujourd’hui c’est de remplir les caisses de l’Etat !

« Lorsque je lis que "la vitesse joue un rôle dans tous les accidents", je suis abasourdi. Qu’ils aillent jusqu’au bout de leur raisonnement. Quitte à abaisser la vitesse sur les autoroutes, autant les limiter à 90 km /h. Qu’ils interdisent directement les déplacements des véhicules privés !

« Bien évidemment les excès de vitesse comme les comportements dangereux sur la route doivent être réprimés. Mais à force de matraquer les conducteurs par des décisions hâtives et inadaptées, on va parvenir à l’inverse du but recherché. Comme pour les augmentations d’impôts, il arrive un niveau où le sentiment d’exaspération, voire de désobéissance, l’emporte.

« Comment se fait-il que, dans ce pays, on pense d’abord à sanctionner plutôt que de faire de la pédagogie et de s’attaquer aux vrais problèmes ? »

Les vraies causes de la mortalité sur les routes sont connues, mais le Ministre de l’intérieur n’apporte aucune solution !

« Pour bien connaître le département de l’Essonne, Monsieur Valls devrait savoir que l’état des routes secondaires, comme la RN 20, sont dans un très mauvais état, ce qui est aussi un facteur d’accidents !

« Avec ses mesurettes, le Ministre ne va pas apporter de solutions en matière de sécurité routière.

« Les vraies causes de la mortalité sur nos routes sont connues. Pour agir réellement, il faut lutter contre la somnolence en adaptant les infrastructure, en utilisant mieux les systèmes d’aide à la conduite et des « voitures intelligentes », il faut combattre la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants avec des contrôles routiers plus fréquents, ce qui serait tout même plus efficace en termes de sécurité routière que cette chasse aux usagers de la route par des radars embarqués ou camouflés dans les fourrés !

« Il y en a assez de ces arguments sur la vitesse assénés comme des évidences et des vérités absolues, comme celui selon lequel "réduire de 1% la vitesse moyenne sur route ou autoroute permet de réduire de 4% le nombre des accidents mortels". Cela n’a jamais été démontré.

« Dans ce combat contre l’insécurité routière, l’Etat et les collectivités compétentes doivent donner l’exemple, à commencer par leurs réseaux routiers. Ils peuvent aussi améliorer les transports publics et ferroviaires, par plus de dessertes, un meilleur maillage des territoires et une sécurité des usagers renforcée à bord, ce qui ne serait pas un luxe mais une nécessité pour l’ensemble des habitants vivant dans les zones périurbaines. À la lecture du rapport rendu par la Cour des Comptes sur l’organisation territoriale de l’Etat, et des dysfonctionnements qu’elle a dénoncés, on se dit que là au moins les Français sauraient où passe leur argent ! »


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.