Près de deux ans après les événements tragiques survenus à Viry-Châtillon ayant entrainé la mort de policiers, le constat que l’Essonne est en situation de sous-effectifs de policiers, au vue de son nombre d’habitants, perdure.

Une réalité qui interroge sur le lien de proximité entre forces de l’ordre et populations et qui renforce les inégalités territoriales en matière de sécurité avec des départements voisins tels que le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne dont la démographie est pourtant équivalente.

Il aura fallu des événements d’une rare violence tels que ceux survenus à Viry-Châtillon ce 8 octobre 2016 pour consterner et émouvoir l’opinion publique ainsi que susciter, chez nos dirigeants, l’intérêt que cette situation de déficit, de longue date accusée par les élus locaux, nécessite en termes de moyens humains.

Au lendemain de ces attaques, le Ministre de l’époque, Monsieur Bernard CAZENEUVE avait alors pris des engagements visant à doter le département de l’Essonne de cent gardiens de la paix supplémentaires. Cependant, à cette date, nous ne comptons, en Essonne, que 33 policiers de terrain supplémentaires.

Quid des engagements pris en ces temps d’émotion ? Le gouvernement actuel entend-il se saisir et pérenniser une volonté particulièrement nécessaire qui avait alors été mise au cœur du schéma de politique sécuritaire intérieure ?

Face au recul du gouvernement sur cette question et du non-respect des engagements, Franck MARLIN est intervenu auprès du Ministre de l’Intérieur pour lui rappeler le manque chronique d’effectifs policiers en Essonne, ayant pourtant vocation à maintenir l’ordre.

 

 

Source : Le Parisien

 


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