L’extension du site de Vert-le-Grand doit mettre fin immédiatement et définitivement au projet de Centre de Stockage de Déchets Ultimes - désormais appelé Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND) - de Saint-Escobille. C’est la raison pour laquelle Franck MARLIN avait demandé au Préfet de l’Essonne de mettre un terme au programme d’intérêt général (PIG) mis en place par arrêté préfectoral du 13 mars 2009, un arrêté annulé par la Cour administrative d’appel de Versailles le 21 novembre 2013.

En effet, si cette annulation pouvait être considérée comme une bonne nouvelle, après plus de dix ans de combats des élus locaux et des habitants, l’Etat et le groupe SITA-SUEZ, opérateur du projet, disposaient de 2 mois pour se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat, soit jusqu’au 6 février 2014, le jugement de la Cour d’appel ayant été notifié le 6 décembre 2013. Et une déclaration de pourvoi a été déposée le 6 février...

Pourtant, l’Etat a donné son accord à la Semardel pour qu’elle ouvre à Vert-le-Grand un centre de stockage où 8 millions de tonnes de déchets seront enfouis jusqu’en 2039, ce qui permettra de répondre bien au-delà des besoins du département.

« Les services de la Préfecture de l’Essonne s’appuient sur des prévisions du plan régional d’élimination des déchets ménagers et assimilés sur la base de données de 2007 en affirmant un besoin entre 400000 et 500000 t d’ici 2017. Mais ces chiffres ne correspondent plus à la réalité !

« Les encombrants et le tout-venant sont désormais valorisés à plus de 55 %, ce qui n'était pas le cas il y a encore cinq ans, et le Siredom (Syndicat Intercommunal pour l'Elimination et la Revalorisation des Déchets et des Ordures Ménagères) prévoit d'ici 2017 un besoin en enfouissement de l'ordre de 50 kg par habitant. Un simple calcul au regard de la population essonnienne sur ces nouvelles bases conduit logiquement à un besoin de 80.000 tonnes pour les 1.245.000 habitants. Les 250.000 tonnes disponibles de Vert-le-Grand seront donc suffisants » comme l’a indiqué Franck MARLIN dans son courrier adressé au Préfet.

« Le projet de Saint-Escobille n’a donc plus aucune raison d’être, outre le fait qu’il s’agit d’un projet extrêmement dangereux pour l’environnement. »

Franck MARLIN a donc décidé d’en appeler de nouveau au Ministre de l’écologie pour mettre un terme au projet sur Saint-Escobille avec l’enfouissement de 150.000 tonnes de déchets par an sur dix ans au-dessus de la nappe phréatique de Beauce qui alimente en eau potable plus de 1,5 millions d’habitants répartis sur 681communes…


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