La journée du 13 novembre a été marquée par un événement extrêmement rare, avec la manifestation de gardiens de la paix et de gradés de la Police nationale, après le dépôt récent d’une pétition signée par plus de 42.000 policiers. Partout en France, ils ont massivement exprimés leur mécontentement sur les atteintes à leur pouvoir d’achat, la baisse d’une indemnité pour les élèves policiers et le manque de moyens qui leurs sont alloués.

Ce mouvement de protestation traduit un malaise grandissant au sein des forces de l’ordre.

Pour votre député, il est plus que temps de s’occuper des priorités de Français.

Après avoir interpelé le Ministre de l’intérieur sur les contraintes budgétaires pesant sur la Gendarmerie nationale, il vient de le saisir pour les forces de police bénéficient également de meilleurs conditions pour exercer leurs missions.

Par le biais d’une question écrite, publiée au Journal officiel le 5 novembre dernier, Franck MARLIN avait déjà fait part au Ministre de ses plus grandes inquiétudes concernant restrictions budgétaires auxquelles fait face la Gendarmerie nationale.

Il y dénonçait l’absence de commande de véhicules au titre du budget 2013, et, pour la deuxième année consécutive, d’achat d’ordinateurs, les difficultés liées aux paiements sur des lignes incontournables, telles que les dépenses d’énergie comme le chauffage, pour lesquelles 16 millions d’euros manquent, ainsi que les versements des loyers pouvant être reportés aux collectivités locales.

Il avait également souligné de fortes inquiétudes pesant sur le volume d’essence disponible pour les 30 000 véhicules de gendarmerie, en baisse de 6 % par rapport à 2012, avec en corolaire une diminution du nombre de patrouilles dans les territoires ruraux souvent étendus, laissant craindre une progression de la délinquance dans ces secteurs que d’aucuns pourraient estimer être moins protégés.

« À la lecture d’un dossier publié le journal Le Parisien, le 13 novembre dernier, force est de déplorer une situation similaire pour la Police nationale : locaux vétustes, équipements vieillissants, crédits insuffisants,... » explique Franck MARLIN.

« Il s’agit là d’une situation insupportable tant pour les agents de la force publique que pour la population qui a besoin de la présence, à ces côtés, de policiers dotés de moyens permettant d’assurer leurs missions avec efficacité.

« À l’heure où des centaines de millions d’euros sont consacrés chaque année à sanctionner les petites infractions routières, donnant aux usagers de la route la certitude d’être piégés et victimes d’une répression injuste, sans remettre en cause l’objectif visant à lutter contre les comportement les plus dangereux et les vraies causes de l’insécurité routière, ces crédits pourraient sans doute être consacrés aux attentes des policiers, des gendarmes et de leurs représentants qui souhaitent légitimement des moyens financiers, techniques et humains à la hauteur de leurs missions. »

Ainsi, dans l’article du journal, il a été fait état des conditions d’hygiène de leurs locaux, dont ceux situés à Étampes.

« Je me dois de vous rappeler que je vous ai alerté à plusieurs reprises sur la nécessité de construire un nouveau commissariat sur le territoire de la commune. Par deux fois, le 8 janvier et le 24 avril 2013, vous m’avez indiqué par écrit que sa situation ne faisait pas partie des projets étudiés par vos services. Il s’agit pourtant d’une priorité, à la fois pour les personnels qui y exercent mais aussi pour l’ensemble des communes de la circonscription police concernée (Étampes, Morigny-Champigny, Brières-les-Scellés et Ormoy-la-Rivière), ainsi que de leurs élus » a-t-il écrit au Ministre.

En effet, depuis plusieurs années, le Secrétariat Général pour l’Administration de la Police et la Ville d’Étampes travaillent ensemble en vue de la reconstruction de ce commissariat. En 2011, le secteur Nord Bois Bourdon a ainsi été retenu par les services du SGAP qui avait consécutivement élaboré un programme fonctionnel, et il avait même été convenu que la Ville d’Etampes assume le financement de ce projet, notamment au niveau de l’acquisition foncière.

« Malgré mon attachement sans faille à voir cet équipement construit, et pour lequel son prédécesseur avait donné son accord de principe, les discussions se voient donc malheureusement suspendues au regard des réponses que le Ministre m’a apportée » poursuit Franck MARLIN.

« Considérant que nous sommes aujourd’hui parvenus à un point de rupture, il est une urgente et absolue nécessité de réexaminer cette reconstruction. Car si le Ministre assuré du maintien du commissariat d’Étampes, ainsi que celui de la zone police, la non concrétisation de ce projet pourrait être considérée comme une manière détournée de le fermer à terme.

« La sécurité des habitants et celle des personnels au sein même des locaux actuels exigent donc d’autres et de réelles actions ! »

Pour votre député, l’heure n’est plus à s’interroger sur l’action d’ensemb1e qui doit être conduite à l'échelle de ce territoire. Le Ministre de l’intérieur doit prendre les mesures pérennes qui s’imposent pour garantir la sécurité des habitants et améliorer les conditions de travail des forces de police !


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