Le lundi 21 mai, devant l'Assemblée départementale, à l'occasion de la présentation du projet du Schéma Directeur d'Accessibilité du Patrimoine bâti (SDA) proposé par la Majorité de gauche du Conseil général de l'Essonne, Caroline Parâtre, Conseillère générale du canton de La Ferté-Alais, a tenu à marquer la désapprobation des élus locaux et départementaux Sud-Essonniens sur le phasage des opérations portant sur la mise en accessibilité des collèges.

Proposant notamment une mise en conformité des 100 collèges du département en trois phases, le projet de SDA procède à l'identification d'une liste prioritaire d'établissements dans laquelle les territoires du sud sont aujourd'hui sous représentés : 6 établissements sur 21.

Cette discrimination repose pour partie sur l'application de critères de distance « établissement –  domicile » en fonction de la situation géographique des collèges considérés : 10 km au nord de l'Essonne et 20 km au sud.

Des explications ont été demandées à la Majorité départementale sur les motifs ayant concouru à la validation de tels critères : aucune réponse ni justification concrète n'a été apportée.

Regrettant que celle-ci ait refusé d'ouvrir une discussion pour compléter cette liste d'établissements, comme le prévoyait le projet de délibération en autorisant le croisement de ces critères avec d'autres, tels que la capacité d'accueil des collèges ou le nombre d'agents affectés, Caroline Parâtre, Jean-Jacques Boussaingault (canton de Milly-la-Forêt), Patrick Imbert (canton de Mennecy), Guy Crosnier (canton de Méréville) et Jean Pertuis (canton d'Etampes) se sont abstenus de voter ce rapport pour marquer leur attachement à la considération du territoire de l'Essonne dans sa globalité. Une démarche à laquelle Franck Marlin a apporté son soutien.

Rappelant la nécessité pour le SDA d'apporter une réponse adaptée à tous les handicaps, comme le prévoit la loi et de respecter le droit à l'égalité de traitement des citoyens, les élus déplorent que le Sud-Essonne soit, une fois de plus, relégué au second plan des politiques départementales !

Un comble à l'heure où la Majorité du Conseil général se gargarise de la création d'un grand ministère de l'Egalité des Territoires !

 


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