Au moment où le Président de la République a demandé au Premier ministre de composer son gouvernement pour ce mardi, soit une semaine jour pour jour avant la rentrée scolaire, votre député en appelle à François HOLLANDE et à Manuel VALLS pour supprimer purement et simplement la réforme des rythmes scolaires et sa généralisation pour cette année. 

À l’instar du SNUIPP-FSU, premier syndicat des instituteurs, professeurs des écoles et professeurs d'enseignement général de collège, qui estime à juste titre que « ce qui se passe aujourd'hui au sein du gouvernement n'est pas de nature à ramener l'apaisement et la sérénité dont l'école et notre société ont besoin », Franck MARLIN demande que la prochaine équipe gouvernementale, au premier rang desquels le futur Ministre de l’Éducation nationale, mette fin à cette cacophonie des rythmes scolaires.

« Cette réforme déstabilise la famille, les équipes enseignantes. Elle déstabilise la société toute entière en désorganisant le temps de travail mais aussi la vie professionnelle des parents » explique-t-il.

« Il faut que le pragmatisme et le bon sens l’emportent. La réforme des rythmes scolaires est stupide. Elle entraine des surcoûts insupportables pour les collectivités tout comme pour les familles.

« L’essence même de l’école de la République est d’être juste et égalitaire. Cette réforme va à l’encontre de l’intérêt de l’enfant et crée les conditions d’une rupture profonde des fondements de notre école.

« Au moment où l’on doit concentrer tous nos efforts sur des sujets majeurs comme l’emploi, la croissance, la sécurité, cette nouvelle organisation du temps scolaire et périscolaire imposée à marche forcée est un véritable gaspillage de l’argent public. On demande aux collectivités de faire preuve de rigueur budgétaire, on leur annonce des coupes franches dans leurs dotations… et dans le même temps on leur demande de dépenser plus alors que, pour la plupart, elles ont une organisation qui fonctionne bien et qui donne satisfaction à tous. C’est jeter l’argent public par les fenêtres à l’heure où la majorité des contribuables est assommée par les impôts.

« Il faut mettre un terme à cette aberration. C’est le moment ou jamais de redonner un cap à l’action publique gouvernementale, des repères à chacun et pour apaiser toutes les tensions, les inquiétudes et les incompréhensions générés par cette réforme dont l’expérience a montré qu’elle est plus dogmatique que pragmatique et consensuelle. »


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