Lors de son déplacement en Seine Saint-Denis, le Président de la République a annoncé mardi dernier, comme priorité, la lutte contre l’absentéisme à l’école.
Face à « ce fléau » qui pénalise l’ensemble du système scolaire, Nicolas Sarkozy a indiqué la mise en œuvre de sanctions effectives contre les parents dont la responsabilité serait engagée comme la suppression des allocations familiales.
Une mesure que la ville d’Etampes a déjà mise en place depuis avril 1998.
En effet, en cas de comportement délictueux, incivique ou même de nature à perturber la tranquillité publique, les aides municipales étampoises, hormis celle de leur cantine, sont supprimées. Une décision qui s’applique à l’issue d’une réunion en Mairie avec l’enfant et les parents pour leur en expliquer les raisons et le sens.
Au terme d’un an d’application, un nouveau bilan est effectué, la mesure pouvant, si l’enfant a continué à commettre des actes répréhensibles, être prorogée.
« Il faut que les jeunes prennent conscience de la portée de leurs actes et qu’ils sachent que chacun de leur geste a des répercussions sur la vie de leur famille et de toute une ville » souligne Franck Marlin.
Autre mesure visant à restaurer l’autorité parentale et à protéger les enfants, celle visant à interdire aux mineurs de moins de 13 ans de rester seuls, le soir après 23 heures et jusqu’à 6 heures, dans les rues.
ETAMPES A ETE LA PREMIERE COMMUNE DE FRANCE A PRENDRE UN ARRETE MUNICIPAL POUR PROTEGER LES MINEURS LE SOIR.
C’ETAIT EN JUILLET 2001.
Depuis cette date, à chaque période de vacances, élus, médiateurs, policiers municipaux arpentent les rues et attirent l’attention des parents sur le besoin de ne pas laisse leurs enfants sans accompagnement.
« A l’époque où j’avais pris ces 2 mesures, j’avais été largement critiqué. Mais je ne pouvais laisser prospérer une situation que d’aucun déplorait et ne pouvait cautionner l’apathie de certaines familles qui n’exerçaient plus leur autorité parentale et laissaient leurs enfants libres de tout mouvement et agissement, une fois les vacances venues.
« Parfois, il est nécessaire prendre des décisions fortes pour alerter sur des situations et permettre aux familles aussi de reprendre pieds.
« En intervenant ainsi, nous n’avons pas voulu sanctionner les familles, car il n’est pas question de les abandonner ou d’ajouter des difficultés à des difficultés.
« Pour autant, bénéficier du soutien de la collectivité, ce n’est pas s’affranchir de tout responsabilité. Et ’obtenir des aides, ce n’est pas obligatoire.
« Il y avait donc une logique de bon sens à retrouver et à faire valoir. Ce que les habitants et les parents dans leur grande majorité comprennent d’ailleurs parfaitement » confirme Franck Marlin qui met aussi en avant la forte politique d’accompagnement des familles mise en place à Etampes.
LES LOIS DE LA REPUBLIQUE DOIVENT ETRE PLUS FORTES QUE CELLES DE LA RUE
Si la capitale du Sud Essonne a fait montre d’engagement pour responsabiliser les parents par des dispositifs dissuasifs, elle a aussi multiplié les actions de soutien et de cohésion sociale.
En janvier 2000, Etampes instaurait la cantine à 1 € (0,15 FF) pour donner la possibilité aux enfants qui ne déjeunent plus de bénéficier d’un repas équilibré et aider les familles au moment où elles en ont le plus besoin, quand elles ne peuvent plus régler leurs factures.
Une mesure qui a été élargie en 2006 au centre de loisirs, avec des familles qui traversent des difficultés professionnelles, sociales ou financières, un tarif particulier à 1 € la journée, et en mai 2003, aux études dirigées pour les enfants de primaire.
Dans le même temps, Etampes a crée une école de parents, en septembre 2004, qui consiste à regrouper l’ensemble des actions visant à soutenir les parents dans l’exercice de leur parentalité : ateliers parentaux, un accompagnement scolaire en association avec les parents, des séances d’informations thématiques, un livret de suivi périscolaire.
« Avec le dispositif de "Réussite éducative", que nous avons mis en place à Etampes et qui permet un accompagnement individualisé des enfants et de leurs familles avec une équipe d’intervenants pluridisciplinaires, nous mesurons bien les effets positifs générés par l’ensemble de ces actions.
« Nous avons fait depuis 1995 de l’école notre priorité et pour cela avons besoin de la communauté scolaire et aussi des parents. Ils ne doivent pas être démissionnaires mais savoir qu’ils peuvent compter à tout moment sur notre appui. Tout le monde est ainsi amené à faire des efforts. C’est toute une chaîne de responsabilisation que nous avons mise en œuvre. Car pour nous, l’école de la rue ne doit pas être l’école de l’apprentissage des règles de la vie. Une société repose, pour son fonctionnement, sur un cadre, sur des lois, il faut les respecter » ajoute Franck Marlin.
ETAMPES PRONE LA « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE, ET LA LAICITE »
C’est aussi pour cette raison que votre député défend avec conviction la notion de laïcité, valeur fondatrice de l’unité de notre Nation.
En janvier 2004, il déposait ne proposition de loi constitutionnelle afin de consacrer ce principe au même titre que la liberté, égalité et fraternité dans la devise nationale.
Une démarche qui vient d’être renouvelée et qui a déjà obtenu la co-signature de nombreux députés qui se sont joints à son action visant à modifier l’article 2, alinéa 4, de la Constitution du 4 octobre 1958.
C’est dans ce même esprit de tolérance et de respect, qu'il s’est élevé contre la pratique du port de la burqua, du burquini ou du niqab sur le territoire national qui bafoue la dignité de la femme, nie le principe d’égalité des sexes et met en cause sa sécurité.
FRANCK MARLIN SE TIENT AUX COTES DE NICOLAS SARKOZY
Défenseur d’une France laïque qui conduit au mieux vivre ensemble, Franck Marlin entend donc défendre le projet voulu par le Président de la République et le gouvernement visant à l’interdiction totale de la burqua en France.
« L’union doit se faire autour du Président de la République et de sa volonté à construire une République digne d’elle-même et fidèle à son histoire et ses valeurs en ne laissant aucune place à l’intégrisme.
« La résolution solennelle qui doit être votée en mai doit être en cela un signal fort, un message clair de la France en direction de tous ceux qui veulent mettre à mal ses fondements et son pacte républicain.
« Dans ce combat qui doit rassembler tous les partis, Nicolas Sarkozy peut d’ores et déjà compter sur moi et sur mon engagement à ses côtés » annonce votre député.