« Vas-y Marisol, je ne sais pas où se trouve Corbeil... » Voilà certainement l’argument trouvé par le Premier ministre pour ne pas venir comme il l’avait prévu à l’inauguration du Centre hospitalier Sud-Francilien.

Cette cérémonie programmée trois ans après son ouverture suscitait déjà beaucoup de questions. Mais rien n’arrête nos dirigeants et élites plus soucieux de leur image et d’une belle opération de communication que des problèmes rencontrés par les hôpitaux et leurs personnels.

Car tout va bien dans la santé ! Surtout en Essonne. Tout le monde le sait...

Ce n’est donc pas la peur d’affronter la réalité et le mécontentement général qui s’expriment dans les centres hospitaliers qui ont pu conduire le Premier ministre à faire faux bond, à la dernière minute, et à abandonner en rase campagne sa ministre de la Santé sans aucune explication.

On dit quand même le Premier ministre très remonté contre des élus PS du département et du Sud-Essonne.

Vendredi 22 mai, on aurait dû s’attendre à une déclaration sur l’avenir des hôpitaux de proximité, on a eu droit à « Courage, fuyons ».

Notre santé, ce sera pour plus tard... Inquiétant !


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