En mai dernier, au cours d’une réunion organisée au Ministère des transports ayant pour objet la présentation des résultats d’une étude concernant la gratuité des tronçons franciliens des autoroutes A10 et A11, Franck MARLIN avait soulevé la problématique des poids-lourds, de plus en plus nombreux sur l’ex RN 20, qui n’avait pas été prise en considération dans cette étude. La Minsitre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement avait répondu favorablement à la demande de votre député et cette étude devait être présentée à l'automne dernier. Il a donc demandé que ce document lui soit communiqué après l'annonce récente de mesures dans lesquelles cette problématique n'est toujours pas abordée.

En mai dernier, au cours d’une réunion organisée au Ministère des transports ayant pour objet la présentation des résultats d’une étude concernant la gratuité des tronçons franciliens des autoroutes A10 et A11, Franck MARLIN avait soulevé la problématique des poids-lourds, de plus en plus nombreux sur l’ex RN 20, qui n’avait pas été prise en considération dans cette étude.

« Ainsi que je l’avais indiqué au Ministre, les bases de cette étude n’ont permis de prendre en compte ni l’évolution du trafic routier sur l’A10 et le réseau secondaire, ni l’impact du développement de l’urbanisation dans la région sud francilienne » explique votre député.

« Mais plus encore, j’ai déploré que l’impact des poids lourds n’ait pas été abordé. Car nous ne pouvons nous dispenser de ces éléments essentiels pour aborder ce dossier de manière globale, pragmatique et objective.

« Nous savons pourtant quelles conséquences, notamment en termes de sécurité, engendre le montant des péages franciliens sur le réseau routier secondaire, ces véhicules quittant l’A10 à la hauteur d’Artenay pour emprunter la RN20, déjà saturée, en direction de Paris puis la Francilienne pour rejoindre cette même autoroute ou l’A6. Cette étude était donc indispensable, et c’est pourquoi je l’avais demandée auprès des pouvoirs publics. »

En août dernier, la Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement avait donné satisfaction à Franck MARLIN, lui indiquant que faisant suite à sa demande une telle étude serait menée par la société COFIROUTE, en collaboration avec les Conseils généraux de l’Essonne et des Yvelines, et présentée à l’automne. Une décision que le député-maire avait saluée, même s’il avait regretté que la société COFIROUTE, « nécessairement juge et partie », soit chargée de cette étude.

« Les mois ont passé, les deux réunions qui devaient être organisées après l’été n’ont pas eu lieu et les résultats de l’étude n’ont toujours pas été publiés. Mais début décembre, Madame KOSCIUSKO-MORIZET a annoncé des mesures, telles qu’une réduction à partir du 1er février pour les usagers qui pratiquent le covoiturage sur le trajet Dourdan/La-Folie-Bessin, ou la gratuité d’un passage sur deux au-delà du 25e passage mensuel, toujours à partir de l’entrée de Dourdan » poursuit Franck MARLIN.

Les solutions de la Ministre sont éloignées des réalités du terrain
et de la vie des habitants

« D’une part, et outre le fait que ces décisions n’aient donc pas fait l’objet de concertation avec les élus locaux et les associations, il est regrettable qu’encore une fois seul le péage de Dourdan bénéficie d’une tarification avantageuse, car c’est oublier les franciliens et les sud-essonniens qui sont contraints, faute de moyens de transports en commun adaptés, d’utiliser cette autoroute à partir d’Ablis et d’Allainville ou bien d’utiliser le réseau secondaire, déjà surchargé, pour rejoindre la barrière de Dourdan qui est plus avantageuse.

« D’autre part, il est extrêmement surprenant que ces annonces aient été faites alors que les résultats de l’étude de circulation des poids lourds n’ont pas été publiés. »

C’est pourquoi Franck MARLIN vient de demander à la Ministre de lui communiquer le contenu de cette enquête.

« Car à ce jour, force est de constater qu’encore une fois la problématique des poids lourds a été éludée et que les solutions mises en œuvre sont éloignées des réalités du terrain et de la vie des habitants. Ce qui est incompréhensible au regard de la forte hausse du trafic des camions sur l’ex RN 20, que chacun a pu observer ces dernières années, et qui par ailleurs s’amplifie, et des accidents qui se sont malheureusement produits ces dernières semaines encore, sans parler des risques inhérents au transport des matières dangereuses.

« La gratuité des tronçons de l’A10 et de l’A11, comme la circulation sur l’ex RN 20 sont des problématiques majeures pour le Sud de l’Ile-de-France où les transports en commun ne sont pas à la hauteur des besoins. Les horaires des TER et le maillage des RER ne sont pas suffisamment adaptés, ce qui oblige nombre d’Essonniens à utiliser leurs véhicules pour se rendre à leur travail. Ils n’ont d’autres choix que d’utiliser ces axes routiers, extrêmement fréquentés et où nombre d’accidents sont constatés.

« Il serait enfin temps de prendre les mesures qui s’imposent pour préserver notre environnement, garantir à chacun l’égalité devant les transports, et améliorer la circulation et consécutivement la sécurité routière.

« Et cela doit passer par une limitation des poids-lourds sur la RN 20 et une politique équitable pour l’ensemble des tronçons de l’A 10 et A 11 sans pour autant que les collectivités locales et les contribuables soient mis à contribution, surtout au regard des résultats de VINCI / COFIROUTE et des conditions avantageuses dont cette société bénéficie pour exploiter ces autoroutes concédées par l’Etat ! »


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