Le 14 juillet, jour de fête nationale, est l’occasion de montrer l’unité du peuple français peuple, de notre Nation. C’est aussi le moment, pour les plus hautes autorités, de fixer un cap pour l’avenir, de rappeler les valeurs qui nous animent et de susciter l’adhésion collective.

Ce 14 juillet 2015 aura été un grand moment de théâtre politique pour les représentants du PS, et cela à tous les échelons.

Au niveau national, l’allocution du Président de la République a été en total décalage avec les préoccupations des Français.

Comment se dire « audacieux » alors que le chômage n’a jamais été aussi élevé, le désespoir aussi grand, les attentes aussi fortes, et les réponses apportées aussi éloignées des besoins exprimés par les Françaises et les Français ?

Encore une fois, le Président à l’impopularité record, apôtre du consensus digne des Congrès du PS, s’est réjouit d’une Europe qui aurait gagné. Mais à quel prix ? Et la France tout cela ?

À Étampes, les élus et les représentants du PS arboraient fièrement, en ce 14 juillet, leur soutien à la Grèce et à son Premier ministre...

Pour eux, la Grèce est plus importante que la France, les Français et les Étampois.

Ce n’est pas ma conviction. Et en tant que représentant de la Nation, c’est aussi pour cela que j’ai décidé de voter contre le texte gouvernemental soumis aujourd’hui à l’Assemblée nationale sur l’accord européen relatif à la Grèce.


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