Ce lundi 22 juin 2009, le Président de la République va pour la première fois dans l’Histoire de la Ve République s’exprimer de façon solennelle devant les députés et sénateurs réunis en congrès à  Versailles. A cette occasion, votre député souhaite que le Président engage les travaux préparatoires visant à l’interdiction du port de la burqa.

« C’est un moment historique qui doit donner lieu dans le contexte que nous connaissons à des messages forts.

« Le Président de la République est le garant de la cohésion nationale. Il indique le cap à suivre à notre pays mais aussi rappelle les principes fondamentaux qui fondent notre vie en communauté.

« Parmi les piliers essentiels de notre démocratie figure au cœur le principe de Laïcité qui exprime notre attachement à partager un même quotidien dans le respect mutuel de dialogue et de tolérance.

« Nicolas Sarkozy doit donc lever le voile sur ses intentions et conforter, à l’heure où de nombreux élus de toutes tendances s’inquiètent d’une dérive d’une pratique religieuse qui porte atteinte à la liberté de la femme et à l’affirmation de la féminité. »

Franck Marlin, qui en janvier 2004 avait déposé une proposition de loi constitutionnelle afin de consacrer définitivement le principe de Laïcité au même titre que la Liberté, l’Egalité, la Fraternité, souligne la nécessité aujourd’hui de dire publiquement que notre société ne restera pas sans réaction devant un phénomène (port du voile intégral) qui menace à la fois les valeurs républicaines et la condition de la femme.

Bannie déjà dans de très nombreux pays d’Europe, Franck Marlin demande au Président de la République d’engager, sans plus tarder, les travaux préparatoires visant à l’interdiction du port de la burqa.

C’est également dans cet objectif qu’il a cosigné la proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national.

Loin de vouloir stigmatiser une religion, votre député souhaite au contraire mettre en avant les principes de respect, de tolérance et de liberté des cultes induits par le principe de Laïcité.

A  cet égard, la position du Conseil d’Etat marque une étape décisive.

Il y a un an, la plus haute juridiction administrative s’était opposée à l’octroi de la nationalité française à une femme portant la burqa au nom d’une pratique radicale de sa religion. Un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française et notamment le principe d’égalité des sexes.


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.