L'agriculture, comme beaucoup d'autres secteurs de notre économie, prend de plein fouet la crise liée au COVID-19. Pour autant, les difficultés sont très différentes d'une filière agricole à l'autre.
Les horticulteurs qui n'ont aujourd'hui quasiment aucun point de vente autorisé pour écouler leur production extrêmement saisonnière n'ont pas les mêmes problèmes que les céréaliers, les éleveurs ou les maraîchers.
C'est la raison pour laquelle Franck Marlin a proposé aux organisations représentatives de la profession d'engager un travail afin de porter auprès du Ministre de l'agriculture un diagnostic de la situation en Sud Essonne et une évaluation des besoins et attentes des différentes filières agricoles du territoire.
A l'occasion d'un point, ce matin, dans la ferme de Frédéric Arnoult, à Bouville, en présence de Franck Marlin et de Gérard HEBERT, Conseiller Régional d'Île-de-France, le premier constat est que la mobilisation de tous sera sans doute nécessaire pour faire entendre que la réflexion et les solutions doivent se construire filière par filière et non de manière globale pour tous les secteurs agricoles comme semble vouloir le faire le ministre.