« Pourquoi l'État se défausse-t-il sur les communes et les élus locaux afin de
respecter des engagements pris unilatéralement, sans aucune concertation avec les
acteurs et responsables de terrain ?


Il est totalement scandaleux que l’État impose à la commune d’Etampes d’accueillir
un groupe de plus de 100 migrants dans des conditions indignes.


Nous devons nous opposer à leur venue, y compris dans l’intérêt des intéressés, car
il incombe à l’État d’assumer leur prise en charge.


Les locaux de l’ancien lycée Blériot, dédiés désormais à la pratique sportive, ne
sont en effet pas adaptés afin d’assurer ce type d’hébergement, les conditions
d’hygiène et de sécurité n’étant pas réunies.


Il est profondément choquant que l’État impose des normes draconiennes aux
collectivités territoriales et qu’il s’en dispense pour accueillir les migrants !


De nombreuses questions demeurent sans réponse : les anciens locaux du lycée ont
été reconvertis et sont dorénavant réservés aux associations caritatives, sportives et
culturelles : quid de la promiscuité entre les migrants et les adhérents ainsi que les
bénévoles ? Qu’en est-il des conditions d'hygiène et des normes d'encadrement
requises pour une telle opération ?


Il s’agit assurément d’un choix inconséquent et d’une décision irresponsable de la
part de l'État.


La réquisition constitue un acte totalitaire qui traduit le mépris que porte l'État
envers les élus et les citoyens : je m'y oppose donc radicalement aussi bien en ma
qualité de Député que de Maire honoraire d’Étampes.


L’État met gravement en danger le bien-vivre ensemble : ce n'est pas aux Étampois
et à la commune d’en subir les conséquences ! »


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