Image L'été dernier Jean-Paul BAILLY, président du groupe La Poste, avait annoncé son souhait de privatiser l'entreprise publique. Franck MARLIN avait alors immédiatement fait part de son opposition à ce projet.

Une position qu'il maintient à l'heure où le projet de loi sur le changement de statut de l’entreprise publique doit être prochainement soumis au Parlement.

« La Poste est l'un des premiers services publics en France auquel les Français sont, à juste raison, viscéralement attachés », explique-t-il.

« Je partage les inquiétudes des agents de La Poste car le projet de loi qui sera prochainement débattu n'apporte pas suffisamment de réponses aux craintes exprimées depuis l'annonce de Monsieur BAILLY qui, d'ailleurs, avait été faite sans aucune concertation préalable avec les élus locaux et nationaux, les représentations syndicales et les personnels de La Poste.

« Bien évidemment l'entreprise doit s'adapter pour l'ouverture des marchés européens, mais il n'est pas pensable de remettre en cause ce service public de proximité. Aujourd'hui, il faut des garanties inscrites dans la loi ! Car les élus sont échaudés ! Nous avons en effet tous en mémoire les engagements qui avaient été pris pour Pôle emploi et les conséquences qui se traduisent, sur le terrain, par la fermeture inacceptable du Point relais de La Ferté Alais ! »

C'est la raison pour laquelle Franck MARLIN a cosigné la proposition de loi de son collègue Jean-Jacques CANDELIER, député du Nord (Gauche démocrate et républicaine).

« Ce sujet dépasse tous les clivages car il s'agit là d'un dossier d'intérêt général. C'est pour cela que j'ai soutenu l'initiative de Jean-Jacques CANDELIER. Nous discutons d'ailleurs sur la reprise de cette proposition de loi sous forme d'amendements que je soutiendrai également !

« Plus que jamais, le maintien des bureaux de poste et la présence postale en secteur rural sont une priorité.

« Fidèle à mon engagement envers les salariés de La Poste et leurs représentants, je m'associe donc pleinement au mouvement qu'ils mènent aujourd'hui partout en France car je me refuse à voir ce service public disparaître ! »

 


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