ImageLes représentations syndicales CGT, le SNU et SUD ont appelé l’ensemble des agents de Pôle emploi à une grève nationale, ce jeudi 18 mars, pour demander un moratoire sur la fusion des services (anciennement ANPE/ASSEDIC).

À La Ferté-Alais, cette journée sera aussi l’occasion de dire, une nouvelle fois, « NON à la fermeture du Point relais » de cette commune décidée par la direction de Pôle emploi.

« Ce projet, qui  a été imposé aux agents et sans concertation préalable avec les élus locaux, est une aberration ! » explique Franck MARLIN qui avait déjà fait part de sa plus vive opposition à l’annonce de cette restructuration (voir article) et demandé au Président de Pôle emploi, Christian CHARPY, de reconsidérer sa décision.

« Ce service public de proximité dédié à l’emploi est une nécessité dans ce secteur géographique. A l’heure où le chômage est en forte hausse, où les agents de Pôle emploi peinent à accomplir leurs missions parce qu’ils sont en sous-effectifs, la fermeture de ce Point relais serait parfaitement incompréhensible. D’autant que, dans le Sud-Essonne, les moyens de transports en commun, comme les lignes C et D du RER, sont insuffisants et rencontrent d’importants dysfonctionnements. Les personnes à la recherche d’un emploi, et principalement les plus démunies, seraient donc pénalisées. Ce n’est pas acceptable.

« Les propositions de Pôle emploi, comme l’installation d’une borne en Mairie de La Ferté Alais ou d’un visiophone, ne sont absolument pas satisfaisantes. Et je l’ai d’ailleurs très récemment rappelé à Monsieur CHARPY ainsi qu’à la direction régionale. De même, la réorganisation pour les pôles d’Étampes et de Corbeil-Essonnes, sur lesquels seraient transférées les 27 communes qui dépendent de ce Point relais, n’a même pas été prévue.

« Je suis donc parfaitement solidaire des agents de Pôle emploi et je partage leur combat pour refuser cette fermeture et maintenir ce service dont nous avons tous besoin, y compris les élus locaux qui œuvrent pour le développement économique de ce secteur.

« J’espère également que cet appel historique sera un jour de prise de conscience pour la direction de Pôle emploi qui, au lieu de fermer ce Point relais, serait mieux inspirée d’en renforcer les effectifs, comme elle y a consenti au plan national, pour permettre aux agents de remplir leurs missions dans de parfaites conditions et d’offrir un service de qualité, tant auprès des demandeurs d’emplois que des entreprises locales qui recrutent. » 

 


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