Elle aurait presque pu passer inaperçu, mais la nouvelle redevance créée par le Conseil général de l’Essonne a suscité une vive colère de chefs d’entreprises propriétaires d’une station service.

En effet, en décembre 2007, une délibération de la commission permanente a reconduit une taxe créée quelques mois plus tôt seulement visant à faire payer l’accès entre les routes départementales et les stations essence. Une redevance qui s’applique également aux stations longeant les routes nationales 20 et 191, qui font désormais partie du réseau géré par le département.

Nouvelle taxe du Conseil général de l’Essonne pour les entreprises : Franck MARLIN en demande la suppression

Elle aurait presque pu passer inaperçu, mais la nouvelle redevance créée par le Conseil général de l’Essonne a suscité une vive colère de chefs d’entreprises propriétaires d’une station service.

En effet, en décembre 2007, une délibération de la commission permanente a reconduit une taxe créée quelques mois plus tôt seulement visant à faire payer l’accès entre les routes départementales et les stations essence. Une redevance qui s’applique également aux stations longeant les routes nationales 20 et 191, qui font désormais partie du réseau géré par le département.

« Cette taxe a été instaurée avec la plus grande discrétion… » explique Franck MARLIN. « Et après les augmentations subies par les essonniens, qui paient 300 millions d’euros de plus qu’il y a huit ans, soit 22 % d’augmentation, c’est maintenant au tour des entreprises d’être les victimes d’une politique désastreuse en matière de finances. La recette de la majorité socialiste du Conseil général est claire : on dépense sans compter, on creuse le déficit avec un endettement multiplié par trois en à peine 10 ans, et d’un autre côté on ponctionne encore plus les contribuables.

« Ceux-là mêmes qui crient vouloir lutter pour une hausse du pouvoir d’achat ne cessent de créer de nouveaux impôts. Ceux-là même qui disent vouloir œuvrer pour le dynamisme économique des entreprises essonniennes prennent des mesures qui les pénalisent lourdement ! Où est la logique ? 

« Naturellement, nous connaissons la réponse qui nous sera fournie » poursuit le député-maire d’Etampes. « Cet impôt servira à financer les travaux routiers. Parlons-en, puisque les crédits d’État qui servaient aux routes nationales ont été reversés aux départements. Où sont les travaux effectués sur la RN 20 par exemple ? Où sont les travaux effectués dans le Sud-Essonne ? »

Relayant les inquiétudes de ces exploitants, Franck MARLIN a donc saisi le Président du Conseil général de l’Essonne pour lui demander les véritables motivations de cette taxe, combien elle rapportera au département et à quoi serviront les sommes récoltées, tout en demandant l’annulation de cette mesure. « C’est la seule décision raisonnable à prendre. Une décision qui serait enfin en conformité avec leurs discours ! » conclut le député.


Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires (réseaux sociaux).

En poursuivant votre navigation, vous acceptez ces cookies. En savoir plus.