Faut-il en rire ou en pleurer ? L’Education nationale vient de décider que les élèves des écoles maternelles et élémentaires, en Essonne, n’auront pas école le mercredi 8 octobre matin pour celles ouvertes le mercredi, et le samedi 11 octobre 2014 matin pour celles ouvertes le samedi, afin de permettre aux enseignants d’être consultés sur les programmes de l’école maternelle et le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

« Officiellement, les Maires ne sont toujours pas informés de cette décision » explique Franck MARLIN. « D’ailleurs, l’information selon laquelle une demi-journée banalisée serait organisée afin de permettre aux personnels de se réunir et d’échanger n’a été publiée sur le site internet de l’Éducation nationale que le 22 septembre  ! »

« La Ministre décide de priver les enfants d’école…
On pourrait en rire, malheureusement le cœur n’y est pas ! »

« C’est vraiment trop drôle, même si nous n’avons malheureusement pas le cœur à rire. Après avoir imposé la réforme des rythmes scolaires aux Maires, après avoir trainé certains d’entre eux en justice, après avoir menacé les parents d’élèves de 750 € d’amende s’ils ne mettaient pas leur enfant à l’école le mercredi, après s’être gargarisée de « faire plier les Maires récalcitrants », ce qui donne par ailleurs une indication sur le respect porté à celles et ceux qui ont été élus démocratiquement , la Ministre de l’Éducation nationale décide de priver les enfants d’école ! C’est ubuesque ! Où est donc passé l’intérêt de l’enfant ? N’était-il pas possible d’organiser cette consultation en dehors des heures scolaires ?

« Une nouvelle fois les Maires sont mis devant le fait accompli, une nouvelle fois les parents doivent s’organiser, une nouvelle fois l’État impose aux collectivités des dépenses supplémentaires. Ca suffit !

« Mesdames et Messieurs les Maires, je décide, vous appliquez, vous payez et, surtout, vous la fermez… Telle est donc la marque de fabrique de la nouvelle ministre qui, une fois encore, se moque des parents d’élèves et des élus.

« À se demander même si les Maires ne devraient pas poursuivre l’État en justice pour manquement à ses obligations puisque l’Éducation nationale a décidé d’abandonner sa mission de service public et de bafouer le droit des enfants à l’éducation et en ne respectant pas des règles qu’elle a elle-même édictées ! »

Dans une lettre qui lui a été adressée, et également par le biais d’une question écrite à l’Assemblée nationale déposée hier, votre député a donc saisi la ministre pour que ces consultations soient effectuées en dehors des heures de classes et, dans le cas contraire, qu’elle indique les mesures compensatoires qui seront appliquées puisque l’accueil des élèves durant cette journée banalisée engendrera une dépense supplémentaire pour les communes.


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