Alerté par les parents d’élèves de l’école Jean de la Fontaine, à Milly-la-Forêt, votre député était intervenu le 7 septembre dernier auprès de la Direction des services de l’Education nationale de l’Essonne afin qu’une sixième classe puisse être ouverte, compte tenu des effectifs. Une démarche réitérée quelques jours plus tard au travers d’un nouveau courrier dans lequel il avait également appelé l’attention du Directeur d’Académie sur la situation de l’école d’Oncy-sur-Ecole. Car, dans les deux cas, les seuils permettant des ouvertures de classes sont atteints et, pourtant, ces demandes ont été refusées.

« À Milly-la-Forêt, cette école compte 151 élèves inscrits et ils sont répartis sur 5 classes. Quant à Oncy-sur-Ecole, ils sont 31 dans une même classe avec 3 niveaux. Or, les règles édictées par l’Education nationale sont claires : à ces seuils, une nouvelle classe doit ouvrir. Des règles existent, elles doivent être appliquées. C’est aussi simple que cela ! » explique Franck MARLIN.

Mais votre député est surtout extrêmement choqué par les explications faites aux parents d’élèves.

« L’Education nationale reconnaît bien entendu la nécessité de ces ouvertures. Mais, compte tenu des postes créés, 20 pour le département, il a été expliqué aux parents qu’ils n’obtiendraient pas satisfaction car ces écoles se situent dans des secteurs qui sont qualifiés de « privilégiés ». Il a été fait le choix d’attribuer ces postes à des villes sensibles au nom de l’intérêt général. Mais est-cela l’intérêt général et celui de nos enfants ? »

Franck MARLIN, qui a apporté son soutien aux parents d’élèves, dont ceux de Milly-la-Forêt lors de la manifestation qu’ils ont organisée samedi dernier, a donc alerté le Ministre de l’Education nationale Vincent PEILLON.

« Faut-il attendre qu’un territoire soit sinistré ou en difficulté pour qu’une attention soit portée à ses écoles ? Ce choix est inacceptable et il est, en outre, en parfaite contradiction avec vos engagements » a-t-il écrit au Ministre.

C’est pourquoi, « conformément au principe d’égalité territoriale qui ne peut en aucun cas être mis à mal dans le domaine de l’éducation », il a demandé à Vincent PEILLON de réexaminer les décisions prises « avec l’urgence que requiert ce dossier » pour que les postes nécessaires soient octroyés à ces deux établissements.


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