À la demande de Johann MITTELHAUSSER, Maire d’Angerville, et de Franck MARLIN, votre député, une réunion s’est tenue en Sous-préfecture d’Étampes ce vendredi 5 décembre avec pour ordre du jour le projet d’implantation de 10 éoliennes à Angerville, aux frontières de Méréville et de Monnerville.

Cette démarche fait suite à celle de l’opérateur privé VALOREM dont les émissaires avaient déjà été reçus par le représentant de l’Etat.

Portant la voix des habitants des communes concernées, assistaient également à cette rencontre des représentants de l'association Cadre de Vie ADSME et de la commune de Méréville, Guy CROSNIER, Conseiller général du canton de Méréville, et Jean-Pierre COLOMBANI, Président de la Communauté de communes de l’Etampois Sud-Essonne.

Mais l’échange a tourné court : moins de 20 minutes...

Les élus ont quitté la réunion car les arguments présentés par les services de l’Etat étaient « irrecevables, scandaleusement choquants. Un véritable passage en force parfaitement inacceptable ! »

« Nous voulions nous exprimer et faire entendre à la fois nos inquiétudes et les raisons juridiquement fondées pour lesquelles nous sommes opposés à ce projet. Ce que nous avons obtenu en réponse est consternant.

« Il nous a seulement été indiqué que le schéma éolien Île-de-France (SRE) avait une vocation régionale mais qu’il ne prenait pas en considération les spécificités locales. Cela signifie donc très clairement que ce schéma a été élaboré dans un bureau parisien sans tenir compte de nos avis et des réalités du terrain.

« Il nous a été aussi fait remarquer que tous les projets éoliens allaient se poursuivre, malgré l’annulation du SRE par le tribunal administratif de Paris en novembre dernier. Ainsi, lorsque cela arrange l’Etat, ce document est opposable à tous. Lorsque cela ne l’arrange pas, le SRE n’a pas de poids juridique mais il continue à être une référence et donc de s’appliquer. »

« C’est du grand n’importe quoi. Où est le dialogue ? Comment peut-on imposer un tel projet d’implantation d’un parc éolien en écartant les problèmes économiques, environnementaux, patrimoniaux et même stratégique avec  les remarques formulées par la Défense Nationale ? C’est véritablement se moquer des populations impactées et des élus locaux qui relaient les préoccupations de leurs administrés et mettent en garde sur les conséquences d’installations qui n’ont fait l’objet d’aucun accord préalable des assemblées locales démocratiquement élues.

« L’administration doit tirer toutes les conséquences du récent jugement du Tribunal administratif de Paris. En effet, cette juridiction a clairement mis en en avant le principe de protection de l’environnement pour annuler le schéma régional éolien d’Ile-de-France. Cette décision doit s’appliquer partout et pour tous. Car c’est justement l’argument qui avait été avancé par tous les opposants au projet ayant fait l’objet d’un permis de construire.

« Il est hors de question qu’ERDF soit autorisées à relier les éoliennes à ses équipements en traversant nos territoires. Nous le refuserons. S’ils persistent, ils auront donc des éoliennes qui ne serviront donc à rien. Nous leur donnons déjà rendez-vous : nous serons avec nos bottes sur le terrain pour protéger nos champs et nos habitants ! »

Plus que jamais convaincu de la légitimité de leur action, les élus continuent à appeler à la plus grande mobilisation pour exiger la justice pour tous au travers de la signature massive de la pétition qu’ils ont lancée. 

Pétition en ligne sur :  http://tinyurl.com/petition-eolien91

 


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