Hier, les salariés de la société ALTIS, implantée à Corbeil-Essonnes / Le Coudray-Montceaux, ont entamé une grève illimitée. Fidèle à son engagement à leurs côtés, Franck MARLIN était sur place pour les soutenir dans leur mouvement. Il a également demandé l'intervention du Premier ministre et du Secrétaire d'État chargé de l'industrie et de la consommation.

« Je comprends et partage pleinement leur colère. Cette action historique au sein d'Altis illustre bien leur sentiment face au comportement inacceptable des dirigeants qui maintiennent les personnels dans un flou total quant à la situation de leur entreprise.

« Les élus locaux sont solidaires des salariés, car nous sommes menés en bateau depuis trop longtemps. Et, comme par hasard, les dirigeants d’ALTIS, comme les actionnaires de cette entreprise, IBM et Infinéon, accélèrent les choses avant les vacances ! »

C’est pourquoi votre député a sollicité l’intervention de Luc CHATEL, Secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation, et du Premier ministre François FILLON.

« Les dirigeants d’ALTIS et leurs actionnaires ont un devoir de vérité et de transparence envers leurs salariés qui doivent maintenant avoir des réponses précises ! Quel sera le repreneur ? Quelle est la véritable nature de ce projet de reprise ou s’agit-il, en fait, d’une fermeture programmée ? Le gouvernement doit exiger des réponses.

« Naturellement, nous préférerions qu’il existe un tel projet, d’avenir et viable. Mais si tel n’était pas le cas, quels seront les moyens consacrés pour accompagner le personnel ? Car force est de constater que les conditions d’indemnisations proposées aux 400 salariés qui vont être privés d’emploi sont indignes. Surtout pour un actionnaire  comme IBM qui a dégagé 12 milliards d’euros de bénéfices en 2008 ! Ils ne doivent pas se dérober face à leurs responsabilités. »

« Il est donc plus que nécessaire d’organiser une réunion, à l’initiative du Premier ministre ou du Secrétaire d’Etat, en présence des dirigeants d’Altis, des actionnaires, des organisations syndicales et des élus locaux, ainsi que le souhaitent aussi les salariés et leurs représentants. C’est ce que j’ai demandé également à Messieurs FILLON et CHATEL. »

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