Mardi dernier, tous les représentants syndicaux et la Direction de Faurécia se sont retrouvés au tour de la table pour sceller l’accord trouvé en novembre dernier.

Un moment fort qui entérine plusieurs mois de discussions et de négociations pour la prise en compte des revendications du personnel du site de l’usine de production.

La situation s’était dénouée le 27 novembre 2006 au terme d’un fort mouvement de grève, de près d’une semaine qui avait même conduit à l’intervention de la ville d’Etampes et de son maire, Franck Marlin. La Direction avait ce jour-là accepté de revaloriser le niveau des indemnités des personnes en départ contraint, les primes pour les ouvriers souhaitant créer leur entreprise ou la prise en charge des formations qualifiantes.

« Même si tout n’est pas gagné pour retrouver un emploi dans les mois à venir, nous sommes contents de voir cet accord signé. Cela va pouvoir nous permettre de nous retourner un peu. Ce licenciement est, rappelons le, pour un bon nombre de collègues un souci majeur. Certains d’entre eux ont peu de qualification, juste un savoir-faire dans les mains. Par ailleurs, beaucoup travaillaient dans cette usine en couple. Malgré cet accord, leur devenir professionnel, reste des plus précaires », déclare aujourd’hui Lionel Germain, le délégué syndical de CFTC qui comme l’ensemble des employés de Faurécia attendent beaucoup du projet de redynamisation du bassin d’emploi dans le sud-Essonne.

« Les collectivités locales ont fait preuve d’une grande solidarité. Il reste maintenant un challenge a relevé. On sait qu’ils ont la volonté de rendre plus attractive l’économie locale. Ce défi doit être soutenu par tout le monde, les élus locaux, mais aussi les partenaires sociaux et les entrepreneurs », confie pour sa part Michel Mulleman, le délégué syndical CFDT.

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