Prise pourtant le 27 mars dernier, en Préfecture, à une très forte majorité (5 voix contre 1, celle du maire de Dourdan), la décision de la Commission Départementale d’Equipement Commercial (CDEC) d’autoriser l’implantation d’un ensemble commercial à Etampes (Plateau de Guinette) générant 400 emplois vient de faire l’objet d’un recours.

Motifs avancés ; uniquement des arguments de forme : la délimitation de la zone de chalandise et l’arrêté préfectoral fixant composition de cette même CDEC !

« C’est un coup bas porté contre les 400 emplois prévus et le développement économique du sud-Essonne » dénonce Franck Marlin.

Portant de toute évidence la marque des autorités politiques locales de Dourdan et relayé par un groupe commercial concurrent, « ce recours apparaît comme l’expression d’une conjonction d’intérêts personnels ! Et cela, je ne peux le comprendre et l’accepter. Tant d’emplois sont en jeu !
On a vu l’impact et l’espoir suscité par ce projet lors de la première réunion d’information des métiers organisée par l’enseigne Leclerc. Plus de 600 personnes de tout le Sud-Essonne s’y étaient présentées »
souligne encore Franck Marlin qui n’entend pas rester sans réagir.

Un recours non suspensif

« A l’heure où à Faurecia, le plan social se met en œuvre, cette décision résonne encore plus durement ! Heureusement, ce recours n’est pas suspensif » renchérit le député-maire.

En effet, malgré ce coup volontairement porté à l’économie sud essonnienne, les engagements des partenaires, qui sont déterminés à avancer au plus vite, restent toujours d’actualité. Le dossier va donc suivre son cours normal.

Leclerc et ses partenaires toujours bien déterminés à s’implanter à Etampes

« Nous pouvons compter sur des partenaires solides qui depuis le début ont compris les enjeux de ce projet qui se veut à la fois bénéfique pour le panier de la ménagère, pour l’emploi et pour empêcher l’évasion du consommateur Sud Essonnien vers d’autres territoires.

« Au lieu de jouer la carte de la complémentarité, du dynamisme, d’aucun préfère préserver leurs petits acquis, leur monopôle et refuse d’évoluer. C’est bien là une vision du passé. Mais elle ne m’étonne pas.

« On la retrouve dans le projet de SDRIF proposé  la Gauche francilienne et essonnienne qui a été justement dénoncée par le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Les mêmes idées politiques conduisent aux mêmes effets négatifs pour les habitants du Sud Essonne », condamne Franck Marlin qui donne rendez-vous à la rentrée pour dénoncer publiquement et fortement ce coup bas porté à l’encontre de l’emploi et du développement économique Sud Essonnien.

Le syndicat CFDT soutient Franck MARLIN

Après avoir été informé d’un recours contre le projet d’implantation de Leclerc déposé par les autorités locales de Dourdan, Franck Marlin, le Député-Maire d’Etampes avait fortement réagi en dénonçant un coup bas porté contre l’emploi et les perspectives de reconversion professionnelle pour les salariés de Faurecia touchés par le plan social.

Le Député-Maire d’Etampes peut compter aujourd’hui sur un nouvel allié : le syndicat CFDT qui vient de lui apporter son soutien dans sa démarche.

Une mobilisation pour faire entendre raison à Dourdan et préserver l’emploi dans le Sud-Essonne se fait donc jour.

Nul doute qu’à la rentrée ce mouvement s’accentuera et mobilisera l’ensemble des représentants syndicaux.

400 emplois sont en jeu : la bataille pour l'emploi est lancée !

« Je tiens à remercier les représentants syndicaux qui se sont rapidement mobilisés et m’ont fait part de leur soutien. Nous n’allons pas relâcher la pression. Trop d’emplois sont en jeu. Le projet Leclerc présente de nombreux atouts tant pour le consommateur que les salariés et la dynamique économique du Sud-Essonne. Il ne faut pas sacrifier l’emploi sur l’autel des intérêts personnels d’un petit nombre soucieux de préserver son pouvoir et ses privilèges », souligne Franck Marlin.

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