Relocaliser l'industrie est une priorité
La crise du Covid-19 a mis en lumière les dysfonctionnements et les failles du modèle économique qui a été promu depuis des années. Le modèle d’un monde sans nations ni frontières et d’une France sans industries ni agriculture.
Notre sécurité sanitaire a été sacrifiée sur l’autel d’une mondialisation dérégulée, et les conséquences sont tragiques dans la crise que nous vivons. Faute d’une production nationale suffisante, et faute de pouvoir importer de l’étranger tout ce dont nous avons besoin, nous avons manqué de masques, de tests, de respirateurs artificiels, mais aussi de médicaments.
Cette situation n’est malheureusement pas propre au secteur médical, puisque des pans entiers de notre économie dépendent aujourd'hui de l’étranger, soit parce qu’ils y ont été délocalisés, soit parce que des pièces détachées indispensables y sont produites. Nos intérêts vitaux et nos secteurs stratégiques ne sont malheureusement pas épargnés par ce terrible constat.
Notre économie subit donc la triple peine, avec une souveraineté menacée, un chômage endémique et une balance commerciale dégradée.
Nous devons faire du rapatriement de nos capacités de production une priorité absolue.
Pour qu’un grand mouvement de relocalisations succède à celui des délocalisations, nous devons tourner la page de la mondialisation sans règles, et écrire celle du patriotisme économique.
Réarmer notre vitalité industrielle et tertiaire suppose d’actionner pleinement tous les leviers qui sont à la disposition du législateur, dont la fiscalité fait partie. C'est pourquoi Franck Marlin a décidé de cosigner une Proposition de Loi avec son collègue, Guillaume Peltier, visant d’exonérer d’impôt pendant 5 ans les entreprises qui relocaliseraient leurs activités France.