Franck MARLIN s’est réjouit de l’initiative de parlementaires de l’Essonne visant à déposer, à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat, une proposition de loi pour sanctionner les rodéos motorisés extrêmement dangereux. Une proposition que votre député avait lui-même déjà co-déposée en 2015 et en 2017.

« Il faut lutter contre les nuisances de quads, de motos ou cyclomoteurs qui sont souvent utilisés dans le seul but de faire le plus de bruit possible et d’aller le plus vite possible, au mépris du code de la route et de la sécurité même autres conducteurs mais aussi des riverains. C’est un sujet qui me préoccupe depuis longtemps, c’est d’ailleurs pourquoi, avec mon collègue Edouard COURTIAL, nous avions déposé une proposition de loi en novembre 2015, sous la précédente législature. Mon jeune collègue député doit d’ailleurs ignorer qu’elle a été redéposée, il y a quelques semaines, le 17 octobre…

« Les objectifs de cette proposition sont d’ailleurs les mêmes. Passer d’une simple infraction au code de la route à une sanction correctionnelle, en inscrivant ce délit dans le Code pénal avec une peine d’emprisonnement et une forte amende, est un impératif pour enfin rendre les sanctions plus dissuasives et reconnaitre le travail de nos policiers et gendarmes. Il faut aussi autoriser la confiscation des engins motorisés impliqués dans de telles infractions. L’état actuel de la législation en la matière n’est plus adapté, voire inapproprié. Échapper à l’immobilisation du véhicule par le simple fait de ne pas en être le propriétaire apparaît inacceptable. Il est donc primordial, dans un premier temps, de permettre aux agents de police et de gendarmerie de procéder à la confiscation du véhicule. Il reviendra ensuite au propriétaire de prouver sa bonne foi s’il n’est pas l’auteur de l’infraction.

« Ces rodéos sauvages, qu’ils se fassent en milieu urbain ou rural, sont un véritable fléau contre lequel les élus et les forces de l’ordre sont démunies. Ces nuisances ne peuvent plus être tolérées. J’avais d’ailleurs interrogé le Ministre de l’intérieur par le biais d’une Question écrite parue au Journal officiel le 17 octobre dernier également. La réponse se fait attendre…

« Notre initiative, qui doit s’inscrire dans une démarche collective basée aussi sur l’expérience que peuvent avoir des parlementaires qui ont été Maire, comme je l’ai été pendant 22 ans, et donc confrontés à ce type de comportements exaspérants. J’espère que cette action retiendra enfin l’attention du gouvernement. Il y a urgence. Il faut que l’arsenal juridique soit adapté et renforcé avant les beaux jours… »

 

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