Apprenant la fermeture du centre de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie implanté à Étampes, du lundi 5 mars  au vendredi 16 mars 2018 inclus, en raison de « contraintes organisationnelles », Franck MARLIN a immédiatement saisi la Directrice générale départementale de la CPAM.

Cette décision « tranche singulièrement avec ce qui avait fait la force des relations avec votre prédécesseur qui avaient notamment permis d’aboutir à l’ouverture, dans les meilleures conditions, de ce centre innovant il y a moins de trois ans », lui écrit-il.

Dans son courrier, votre député estime que « les propos attribués à l’un des représentants de la direction générale de la CPAM de l’Essonne sont également inquiétants ».

« La justification de cette décision particulièrement pénalisante, basée une fréquentation quotidienne de 70 à 75 usagers comparativement à celle du centre d’Evry, avec le renvoi sur une plateforme téléphonique et le site internet ameli.fr, n’est pas à la hauteur d’un service public de proximité aussi essentiel que la CPAM.

« En effet, c’est oublier que ce centre, désormais unique dans le Sud-Essonne, dessert un territoire rural, jusqu’aux franges de l’Île-de-France. Les transports en commun ne relient directement ni le centre d’Arpajon ni celui d’Evry, au-delà du coût que cela engendre pour les usagers.

« C’est oublier aussi que nombre d’entre eux, les plus fragiles, ne disposent pas des moyens informatiques nécessaires ou craignent de les utiliser, préférant de loin un contact humain direct.

« C’est oublier enfin qu’il s’agit là d’un service public qui ne peut considérer ses usagers de manière différente en fonction de leur lieu d’habitation.

« Cela n’est pas sans rappeler l’exaspération des habitants de ce territoire qui souhaitent faire appel aux services de la CNAV et qui, en l’absence de permanence et d’accueil physiques, se trouvent confrontés à d’importantes difficultés. Il est d’ailleurs aujourd’hui légitime de s’interroger sur une telle perspective concernant les services de la CNAV dans le Sud-Essonne.

« Je note enfin que ces fermetures sont récurrentes dans le département. Dès lors, sans doute la solution consisterait à résoudre simplement le manque de personnels constaté. »

Espérant que cette situation « extra ordinaire, et par conséquent anormale » ne se reproduira pas, Franck MARLIN lui a également demandé quelles mesures seront prises « pour garantir un fonctionnement optimal et constant de ce service public ».


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