De nombreux usagers de la ligne C du RER ont fait part à Franck MARLIN de leur exaspération devant des conditions de transports qui ne cessent de se dégrader.

« Les motifs, parfaitement légitimes, de colère des usagers sont malheureusement ceux que j’avais soulevés auprès de la direction de la SNCF il y a un an, après l’annonce du vaste plan de rénovation des voies, caténaires,…

« Si l’on peut se réjouir que des travaux soient réalisés pour améliorer cette ligne, après tellement d’années de sous-investissements, il ne fallait pas oublier de prendre des dispositions exceptionnelles et adaptées pour répondre à la dégradation de service, en termes de fréquences et de ponctualité notamment, que cette rénovation engendre.

« Les engagements pris ne sont pas la hauteur des conséquences supportées par les usagers. Et il n’est pas plus supportable d’entendre qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin de travaux, c'est-à-dire jusqu’en 2025. La SNCF doit agir, et vite ! »

Face à cette situation, Franck MARLIN a donc réitéré ses démarches auprès de la SNCF. Il a également demandé à Valérie PECRESSE, Présidente d'Île-de-France Mobilités, la mise en œuvre d’une procédure de dédommagement pour les usagers.

Par ailleurs, des dysfonctionnements importants lui ont été également signalés sur la ligne TER Centre, ainsi que des inquiétudes sur le maintien des dessertes.

« La direction de la ligne, que j'avais donc sollicitée, m'a indiqué que des difficultés ont en effet généré de gros retards ces dernières semaines : présence de personnes sur les voies, effondrement d’un mur de riverain vers Brétigny, panne d’un train ex-IC, panne d’un engin moteur et enfin le mouvement social à Paris Austerlitz, le 15 janvier, pour lequel des trains ont été supprimés et d’autres retardés en raison de l’arrivée des contrôleurs via Paris Montparnasse. D’autre part, elle m'a informé que des travaux conséquents vont être réalisés entre Cercottes et Boisseaux pour, en particulier, pouvoir circuler en sens inverse du sens normal en cas de travaux ou de perturbation importante. Ces travaux dureront jusqu’en 2021, année au cours de laquelle sera réalisé le renouvellement de voie avec train usine, ce qui permettra aux trains autorisés de circuler à la vitesse de 200 km/h.

« Quant aux interrogations pesant sur le maintien des arrêts en gares d'Angerville, Monnerville et Guillerval, si la direction de TER Centre m'a assuré qu'aucune réorganisation de ce type n'était prévue à ce jour, seule l'autorité organisatrice (le Conseil régional Centre - Val de Loire) est en mesure de confirmer qu’à l’avenir ces dessertes resteront à l’identique. C'est la raison pour laquelle j'ai interpelé le Président de la Région sur ce point.

« À l’heure où la Maire de Paris fait tout pour interdire les véhicules dans la capitale, au mépris des habitants de la Grande Couronne, personne ne comprendrait, ni n’accepterait, une remise en cause de ces dessertes dans l’Essonne du Sud qui sont l’unique moyen de transport en commun les reliant directement à Paris. »

 

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