« La Région n’a pas d’autre choix que de remplacer les 6 postes actuellement vacants, dont celui du chef cuisinier, au sein du lycée Geoffroy Saint-Hilaire pour assurer le service de restauration scolaire. Il est hors de question d’accepter que, faute de personnels, quelques 2 000 élèves soient privés de demi-pension ! »

Le message de Franck MARLIN adressé au Conseil régional Île-de-France est sans ambiguïté.

Dès qu’il a eu connaissance des difficultés rencontrées par l’établissement, ce vendredi 1er septembre, le député de l’Essonne a en effet immédiatement alerté la Présidente de la Région ainsi que la Vice-présidente en charge des lycées. Une démarche qu’il a réitérée aujourd’hui.

« La direction du lycée a sollicité la Région à plusieurs reprises sur la nécessité de remplacer ces 6 postes, ce qui représente un tiers des effectifs affectés au service de la restauration et de la plonge. Tout juste viennent-ils d’indiquer qu’un seul poste serait pourvu. C’est totalement insuffisant.

« Dire que le nombre d’agents contractuels est contraint au plan régional pour cette rentrée n’est en aucun cas une réponse satisfaisante. Car elle contraint le lycée à fermer la restauration à partir du 4 septembre. Comment vont faire tous ces jeunes pour déjeuner ? Être livrés à eux-mêmes ?

« À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. Il n’y a pas d’alternative, et je soutiens totalement les parents d’élèves qui, à juste raison, m’ont fait part aujourd’hui de leur colère face à cet état de fait. »

Dans son courrier, le Député a également tenu à rappeler à Valérie PECRESSE les engagements qui avaient été pris en mai dernier par la Région, au lendemain de l’agression d’une élève et de deux professeurs par des individus extérieurs au lycée qui s’étaient introduits en sautant une clôture de l’établissement.

« La clôture devait être surélevée et un dispositif de caméras de vidéoprotection installé. La Région avait annoncé que les fonds seraient débloqués rapidement. Seulement voilà, près de 4 mois sont passés et les travaux sont restés au stade de projet car estimés trop onéreux. Faut-il rappeler que les lycées relèvent de la compétence directe et principale des Conseils régionaux ? Assurer la sécurité des lycéens, comme celles de toute la communauté scolaire, doit être une priorité absolue. »


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