Avec le retour des beaux jours, de nombreux habitants ont pu constater à quel point les avions à destination d’Orly, par vent d’Est, survolent le territoire à une altitude particulièrement basse. Une situation alarmante que dénoncent depuis plusieurs mois Jean-Jacques BOUSSAINGAULT, président du Parc naturel régional du Gâtinais français, et Franck MARLIN, votre député, mobilisés sur ce dossier depuis de très nombreuses années.

 « Il y a un an, une amélioration avait été observée » expliquent les deux élus. « Elle s’était dégradée en juin dernier, mais depuis la fin des travaux réalisés sur des pistes d’Orly, le constat est tout simplement catastrophique ! »

« Depuis des années, de nombreuses rencontres ont eu lieu entre le PNR et la DGAC, les ministres ont été saisis,… rien ne bouge. Nous avons démontré qu’il était possible de relever les altitudes et d’adopter une procédure d’approche dite "profile descent", c'est-à-dire une descente continue, sans palier, qui réduit à la fois la consommation de carburant et les nuisances sonores. Certains de nos éléments avaient même été repris, mais aujourd’hui, la situation est intolérable.

« Nous avons fait installer des boitiers, appelés "trackers", dans différents points de l’Essonne et de la Seine-et-Marne. Les relevés, dont les données sont incontestables, démontrent que non seulement les avions ne respectent pas les altitudes, mais il en est de même pour les latitudes. Les couloirs aériens ne sont donc pas respectés et les habitants en paient le prix, que ce soit au niveau de la pollution qu’en matière de nuisances sonores.

« Systématiquement on nous avance des raisons de sécurité. Pourtant, nous avons démontré que ce motif était avancé à tort et qu’il ne justifiait en rien, à de très rares exceptions, le non-respect des couloirs aériens.

« Dans leur dernière réponse du 24 mars, la Ministre de l’écologie et le Secrétaire d’Etat aux transports, que nous avons encore sollicités en janvier dernier, disent souhaiter que le processus de consultation régulière se poursuive afin d’effectuer l’analyse des causes des dégradations observées sur la base des données des trackers et des données radar de la DGAC. De qui se moque-t-on ? C’est encore à nous, par le biais de ce dispositif innovant, de faire tout le travail ? Trop, c’est trop !

« Nous sommes lassés de ces rencontres qui, au final, s’avèrent inutiles. Les promesses qui ont été faites par la DGAC doivent être tenues et nous exigeons donc que le relèvement des altitudes (au moins 7000 pieds à Guigneville et 4000 pieds à Étampes, soit respectivement 2133 et 1919 mètres) soit mis en œuvre dès à présent, puisque c’est possible. Dans le cas inverse, nous seront contraints de faire appliquer les règles et uniquement les règles, par tous les moyens, y compris en obligeant les autorités à réaliser nouvelle enquête publique. Nous mettrons tout en oeuvre, y compris en menant une action d’envergure, comme nous savons le faire, pour faire entendre la profonde colère et l’exaspération des habitants survolés. »


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